Le CNAPEST et l’UNPEF reviennent une nouvelle fois à la charge et appellent à une autre journée de protestation pour mercredi 6 avril. Une journée qui sera marquée par une grève suivie d’un sit-in devant le siège de la direction de l’Education et une marche vers le siège de la wilaya de Tizi Ouzou.
Plus déterminés que jamais, le conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l’union nationale des travailleurs de l’éducation et de la formation (l’Unpef) se sont unis dans un même et unique mouvement afin d’avoir un écho de la part des autorités concernées.
En effet, les bureaux de wilaya de ces deux syndicats se sont réunis les 19 et 23 mars derniers. Cette réunion s’est soldée par une décision commune de faire appel à une même action. Les bureaux wilaya de Tizi-ouzou des deux syndicats, appellent tous les travailleurs et travailleuses de l’éducation à observer une journée de grève et à « venir nombreux, afin de contribuer au sit-in qui sera tenu devant la direction de l’Education mercredi 6 avril, à partir de 10h du matin».
Ce rassemblement sera suivi, selon eux, par une marche vers le siège de la wilaya. Ce mouvement de protestation, a pour but, écrivent-ils, dans une déclaration rendue publique jeudi dernier, de dénoncer certains points et autres problèmes qui altèrent la bonne pratique du métier d’enseignant. Notamment, les questions d’ordre financières qui demeurent à nous jours suspendues et non prises en charge, tel les arriérés de salaires, et autres primes.
Ils dénoncent donc, « la gestion opaque du dossier relatif aux arriérés financiers » et exigent la régularisation « immédiate de toutes les situations financières et administratives pendantes ». Dans le même document, les deux syndicats condamnent et exigent, entre autres, le respect du droit à l’exercice de l’activité syndicale, l’intégration immédiate des contractuels (enseignants, corps communs,…) et le versement régulier de leur traitement, est-il écrit.
Dans un autre point, les deux syndicats réitèrent l’option de l’autonomie de gestion des œuvres sociales, et demandent la prise en charge de toutes les doléances des travailleurs de la Munatec.
Et dans un enchaînement de requête, ils dénoncent « les abus de pouvoirs du directeur de l’Education », Mais aussi,la non application de l’effet rétroactif au 01/01/2008 concernant les coordinateurs ». Les deux syndicats espèrent par cette action communedoit faire face à « l’indifférence et au mépris que les autorités concernées leur réservent à chaque fois en verrouillant les portes du dialogue ».
Tassadit Ch.