“C’est l’administration qui bloque le développement local”

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Le Front des forces socialistes a organisé vendredi après-midi, un meeting populaire au cinéma d’Akbou devant une assistance appréciable pour expliquer ses options du moment et surtout évoquer le thème du développement local, un thème objet d’une certaine controverse avec le wali de la wilaya qui estime, en gros, que les crédits sont disponibles mais qu’ils sont rarement consommés.

Un constat que rejette de but en blanc le président de l’Assemblée populaire de wilaya, la vedette du meeting akboucien du FFS.

Hamid Ferhat estimant que les plus grands leviers de manœuvre de développement se trouvent concentrés entre les mains des directeurs exécutifs, c’est-à-dire des adjoints du wali de la wilaya.

A titre illustratif, il indique que la Direction de la santé de la wilaya (DSPRH) n’a consommé que 10% des budgets qui lui sont alloués au titre de l’exercice 2010 et que 10 lycées et 13 CEM inscrits au chapitre de ce même exercice ne sont pas encore lancés à ce jour.

« Les taux de consommations des PCD et sur budget de wilaya (gérés respectivement par l’APC et l’APW, NDLR) avoisinent les 100% pendant que les PSD ne sont consommés qu’à hauteur de 36 % », résume le P/APW.

L’orateur dénonce dans la foulée le retard pris dans le lancement de certains projets inscrits au cœur même de la stratégie de développement de la wilaya. Le projet de pénétrante autoroutière demeure ainsi depuis février 2010 en souffrance à la Commission nationale des marchés alors que son budget est consigné. Il révèle, dans un propos qui se veut illustratif du bâclage des études, que le projet d’aménagement de la RN 43 a enregistré un épuisement des quantités nominales sans que n’apparaisse le bout du tunnel. Hamid Ferhat se désole, en outre, de ce que le Plan spécial évoqué par Bouteflika s’avère toujours être une promesse électoraliste sans lendemain.

« Le problème du non-développement prend racine du sommet de l’Etat, nous assistons à une absence de gouvernance », estime-t-il.

L’espoir est néanmoins au bout des pressions internationales qui s’exercent sur ce « pouvoir corrompu et prédateur des richesses nationales ».

Le P/APW et néanmoins responsable de premier plan du FFS croit ainsi savoir que les Américains « qui détiennent tous les dossiers des assassinats de civils et de la corruption » ont consigné à l’adresse du pouvoir un « agenda de changement radical » dont le séquences commencent peu à peu à être déroulées.

M. Bessa

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