3 000 projets financés par l’ANSEJ depuis le début de janvier

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L’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) a financé 3 000 projets, depuis le 2 janvier dernier à ce jour, alors que les banques ont validé 15 000 autres projets dans la même période.

Depuis cette date, plus de 60 000 demandes de financement de projets ont été déposées au niveau de l’ANSEJ. C’est ce qu’a affirmé hier- matin, le directeur général de cette agence, M. Mohamed Tahar Chaâlal.

S’exprimant sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, le DG de l’ANSEJ a attribué cet engouement sans précèdent par « les nouvelles dispositions prises lors du Conseil des ministres du 22 février dernier et dont les textes ont été publiés le 6 mars dernier ».

«Beaucoup de jeunes voulaient déposer des dossiers au niveau de l’ANSEJ et la CNAC avant ces nouvelles dispositions, mais ils ne l’ont pas fait à cause du taux de l’apport personnel qui était important » a-t-il expliqué avant d’ajouter que « beaucoup de jeunes ont ainsi attendu la parution des textes pour qu’ils bénéficient des nouveaux taux de prêts non rémunérés (PNR) et, surtout, des nouveaux taux d’apport personnel ».

L’invité de la Radio nationale a en outre fait savoir que « les jeunes, par ailleurs, bénéficient du crédit à la location, qui est un nouveau produit au niveau de l’ANSEJ», précisant qu’ « en dépit de la mise en place d’un fonds de garantie, dont la dotation est de 40 milliards de dinars, les banques s’engagent à ne financer que les projets viables ».

M. Chaâlal a par ailleurs indiqué que « le financement des projets est une prise de risque, mais cette dernière est partagée puisqu’il y a une prise de risque de l’Etat à travers l’ANSEJ et une autre des banques ». «Les banques aujourd’hui,sont assurées, vu que le Fonds de garantie a reçu une dotation de 40 milliards de DA, le mécanisme de garantie a été régularisé et nous allons installer, lundi prochain, le Comité de garantie qui nous permettra de liquider tous les dossiers qui sont en instance au niveau du Fonds de garantie», a renchérit le DG de l’ANSEJ. « Les banques recevront leurs indemnisations. Le montant de ces indemnisations est de 4 milliards de dinars concernant 3700 micro-entreprises », a-t-il fait savoir.

«Le fonds de garantie est un instrument qui rassure les banques et qui prend en charge les indemnisations. Cependant, cela n’empêche pas les banques de rejeter certains dossiers», poursuit encore l’invité de la Radio nationale. D’après lui, le taux moyen national de non remboursement de crédits est de 23 %. « Par contre, le taux national de rejet des dossiers par l’ANSEJ et les banques ne dépasse pas les 3 % », a-t-il conclu.

L.O.

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