Le début de cette semaine a été marqué à Aïn Zaouïa par une autre action de protestation après celle survenue mercredi dernier, lorsque les sinistrés du village Ikoubaene sont venus demander leur relogement en fermant le siège de l’APC.
Cette fois-ci, ce sont les habitants de Tizi N’ Tedlest, un village situé à la limite de la commune de Boghni, représentés par des jeunes, qui investissent tôt dans la matinée de la journée d’hier le trottoir bordant le siège de l’APC. Leur geste, qui a surpris les travailleurs de cette structure et les membres de l’exécutif communal, annonçait qu’un autre mouvement de protestation allait être enclenché pour une énième fois dans la commune cette année, toujours en procédant à la fermeture du siège de l’APC. Un procédé devenu très récurrent lorsqu’il s’agit pour les villageois et les habitants du chef-lieu d’exposer leurs doléances ou revendications auprès des autorités locales. En effet, avant l’ouverture de la mairie, les jeunes protestataires ont en bloqué tout accès en cadenassant le portail. Bien que le président de l’APC ait tenté de se rapprocher des jeunes, sa tentative n’a pas abouti à un résultat. Accostés aux abords de l’artère principale de la ville de Aïn Zaouïa, l’un des rares adultes à avoir accompagné le mouvement des jeunes nous a expliqué que leurs revendications se limitent à l’amélioration du cadre de vie, ainsi que l’ouverture d’une piste afin de désenclaver du village, d’autant plus qu’elle est à moitié réalisée. En outre, les protestataires sollicitent la réfection de l’éclairage public et la régularisation des terrains du village en procédant à leur transfert aux réserves foncières de la commune, seul moyen pour les villageois de bénéficier de l’aide à l’habitat rural.
M. Haddadi

