«Personne ne sortira par la petite porte», déclarera la directrice de l’école primaire d’Aït Maalem relevant de la commune des Ath Bouaddou, à l’occasion de la cérémonie organisée par l’ensemble des huit écoles primaires, à la veille de la fête des travailleurs, en étroite collaboration avec l’APC.
Une cérémonie à laquelle sont conviés les inspectrices de l’éducation, les directeurs d’écoles, les enseignants, les élèves et les notables de la région des Ouadhias. Après avoir écouté l’hymne national fredonné de fort belle manière par les scouts de l’école d’Aït Djemaa, les invités sont ensuite conviés à une collation avant de rejoindre la cantine scolaire de l’établissement ou devait se dérouler l’essentiel des activités culturelles prévues. Une cantine qui malheureusement, s’est avérée exigue pour contenir les potaches et les nombreux convives. Les élèves des différents établissements se sont adonnés à de véritables prouesses artistiques devant une assistance bien attentives. Il était question de chants, de sketchs et de théâtre. Les chansons Taaraq Taghribtiw, merci mon prof de sadek djemaaoui, Mrahba et ma liberté furent merveilleusement interprétés par les artistes écoliers. Quant au skecth «Djeha et la propreté» et la pièce de théâtre intitulée «la tête de mule», les élèves se sont surpassés. Comme pour permettre aux écoliers de se préparer et de reprendre leur souffle, on donna lecture du parcours de chacun des trois enseignants partants à la retraite. Ainsi le parcours de Messieurs Ramdani Ahmed, Hareb Mohamed Arezki et de Lounis Akli puisque c’est d’eux qu’il s’agit, furent révélés à l’assistance qui n’a pas manqué de répondre par de longues ovations. M. Asnoun, un des organisateurs nous apprendra : «Cette cérémonie est rendue possible grâce à la contribution de toute la famille de l’éducation d’Aït Bouaddou et au grand apport de notre assemblée populaire communale. Ces hommes qui se sont consumés pour réveiller et éclairer les esprits de dizaines de générations méritent tout le bien du monde. Aujourd’hui, qu’ils sont arrivés à la fin de leurs carrières, nous ne pouvons pas oublier leurs sacrifices et leur engagement dans l’éducation des futures générations». Signalons que les sortants à la retraite ont eu droit à des présents de valeur, des diplômes de reconnaissance et à de modestes enveloppes financières. Vers 13 heures, les invités sont encore une fois gâtés par un banquet traditionnel.
Hocine T.

