La commission sociale défend son action

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Suite aux accusations au sujet de dossiers gérés dans l’opacité formulées par un groupe de contestataires affirmant représenter la population de Boghni, M. Chibane Mohammed, Président de la commission sociale de l’APC a, dans une longue réponse affichée dans les différents quartiers de la ville, catégoriquement démenti tous les points soulevés par ses détracteurs.

S’agissant de l’accusation d’avoir attribué les 98 locaux commerciaux «dans la plus grande opacité», l’élu rappelle que ce n’est pas l’APC qui a procédé à leur attribution. «Le programme des 100 locaux est régi par les dispositions d’un décret exécutif fixant les modalités de mise à disposition des locaux au profit des chômeurs promoteurs de l’ANSEJ, CNAC et ANGEM. La commission sociale communale reçoit les demandes et oriente les intéressés vers les structures sus citées.

Leur attribution s’est faite par une commission relevant des services de la daïra dans laquelle siégeaient, en plus du représentant de l’APC, des délégués de l’ANSEJ, de l’ANGEM et de la CNAC. Ces derniers ont respecté le circuit réglementaire de ces locaux tel que défini par la loi», affirme-t-il  » Et d’ajouter qu’à cet effet, «les décisions d’attribution de la commission de daïra ont été suivies d’un procès verbal envoyé à la wilaya. De plus pour garantir une meilleure transparence de l’opération, des tirages au sort ont été organisés le jour de la remise des clés de ces locaux en présence des bénéficiaires.

Quant aux locaux situés au rez de chaussée, ils ont fait l’objet d’une sélection pour des raisons pratiques liées aux activités, toutefois en en présence de tous les concernés», affirme le président e la commission sociale.

Sur un autre registre, s’agissant du favoritisme dont la commission est accusée en avantageant des personnes qui ont un lien familial avec des élus, le document affiché à l’intention des citoyens de Boghni, soutient que  » l’action de la commission est toujours guidée par la bonne foi».

En abordant le volet de l’habitat, plus particulièrement les aides attribuées à la construction en milieu rural, le prétendu piston dénoncé dans la requête rédigée par les détracteurs de l’APC est dans l’esprit de ceux qui le cherchent, car «toute attribution est soumise à des règles bien définies sans ignorer que, dans ce cas, il y a des impératifs liés à la nature des terrains et de la zone de construction», précise t-on encore dans la réponse de l’APC, qui a été la première à dénoncer par le biais de la commission sociale, le quota insignifiant accordé à la commune.

Pour ce qui est des locaux de l’abattoir communal, l’APC réfute les faits reprochés, à savoir le changement de la liste des bénéficiaires. «Aucune liste de nouveaux attributaires n’a été faite depuis 2002 à ce jour, contrairement à ce que certains veulent insinuer. Seuls les bénéficiaires figurant déjà dans la liste des 98 locaux seront radiés des box de l’abattoir», soutient le président de la commission sociale.

Enfin, avant de qualifier toutes les accusations et autres insinuations de non fondées, le volet emploi a été abordé dans la déclaration, d’autant plus que même l’APC s’était plainte des interférences de la DAS, notamment dans la gestion des affectations, d’où l’impression de faveurs accordées aux femmes dans les contrats d’emploi aidé chose que la commission sociale réfute en précisant que toutes les demandes par ordre de dépôt ont été transmises à l’organisme recruteur sans aucune distinction.

« Je considère que la requête affichée à travers la ville de Boghni est nulle et non avenue puisqu’elle est dépourvue des noms des signataires», conclut le communiqué de la commission sociale de l’APC de Boghni.

B. M.

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