Alors que la wilaya s’est dotée d’une nouvelle agence et en attendant «d’accomplir certaines démarches et formalités qui permettraient sa gestion par le privé», disent nos sources, les voyageurs continuent de vivre le calvaire dans l’actuelle gare routière. Vu son exiguïté qui ne répond plus au nombre croissant de voyageurs et par conséquent de leur outil de transport, les dizaines de bus desservant les wilayas avoisinantes et daïras et communes de la wilaya, s’entassent dans cette gare. L’anarchie régnante quotidiennement s’ajoute à l’insalubrité des lieux rendant ainsi cette gare critique pour un bon fonctionnement répondant aux normes requises quant au transport de voyageurs. Pis encore, l’insécurité est de plus en plus décriée par les citoyens. Plusieurs fois par semaine, on y assiste à des scènes de violences et au gangstérisme. En effet, la semaine passée, pour une histoire de cigarette, la situation a failli prendre des proportions incontrôlables, n’était-ce l’intervention de la police. Une querelle a vite mobilisé les uns et les autres. Barres de fer et autres objets furent le lot d’armes blanches auquel font recours des jeunes pour «régler» un différent entre un vendeur de tabac et un autre jeune. L’une des situations qui ne cesse de se répéter devant les yeux ébahis des citoyens. Il faut souligner par ailleurs que la prolifération du marché informel fait que cette gare est pleinement envahie par ces vendeurs de tabac et autres. Les mendiants persévèrent et continuent d’harceler les voyageurs. Ils sont notamment d’un bas âge. Des enfants, qui se déplacent d’un bus à l’autre pour demander l’aumône. Dans l’attente «d’accélération» des «démarches» permettant la mise en opération de la nouvelle agence, la situation dans l’actuelle gare demeure peu reluisante.
L. M.
