Tizi-ouzou submergée par les eaux

Partager

La capitale de Djurdjura continue à subir les désagréments des grosses chutes de pluie, alors que cela aurait pu être largement évité. Ceci, si l’état des routes et artères,ainsi que les réseaux de canalisation des eaux pluviales n’étaient pas à plaindre au niveau de la ville des Genêts et autres localités

Les pluies torrentielles qui se sont abattues ces dernières 24 heures n’ont pas été sans conséquences dans la wilaya de Tizi Ouzou.

La capitale de Djurdjura continue à subir les désagréments des grosses chutes de pluie, alors que cela aurait pu être largement évité. Ceci, si l’état des routes et artères,ainsi que les réseaux de canalisation des eaux pluviales n’étaient pas à plaindre au niveau de la ville des Genêts et autres localités. En effet, des axes routiers, des boulevards, et autres ruelles se retrouvent envahis par des torrents d’eaux, et transformés de ce fait, et comme à chaque intempérie, en vraie rivières. A l’image de la rocade sud de la ville de Tizi-Ouzou. Cet axe considéré comme un vrai point névralgique de la circulation routière, s’est vu complètement noyé. Les torrents d’eaux d’une dizaine de centimètres l’ont complètement inondé. Dés la matinée d’hier, donc, la route a été complètement coupée sur cet axe. Au niveau du lieudit la pompe Chabane. Les véhicules circulant sur les deux sens de la route ont été contraints de s’immobiliser des heures durant. Les automobilistes se sont retrouvés bloquer dans des bouchons qui n’en finissaient pas. Suite à cela, plusieurs entres eux ont dû rebrousser chemin. Chose qui a été à l’origine d’une vraie anarchie sur la route.

Les voyageurs empruntant des fourgons et autres moyens de transport, quant à eux, ont été contraints de trouver d’autres moyens pour rejoindre la ville de Tizi-ouzou. Quelques personnes ont pu le faire grâce à la bonté d’un autre citoyen propriétaire d’un camion qui les a transportés à bon port.  » Je n’ai jamais vu ça, Les torrents déambulaient si vite et charriés tout sur leur passage. Aucun véhicule ne pouvait passer, nous avons été embarqués par un camion qui nous a transportés jusqu’à Tizi  » dira un citoyen.

Plusieurs axes routiers coupés

Un étudiant cette fois- ci dira que  » nous avons mis plus de deux heures pour faire le trajet entre Tamda et la ville de Tizi-ouzou. Nous sommes partis vers les coups de dix heures, pour n’atteindre la fac qu’après 13h. Le bus avançait à pas de tortue au milieu de toutes ces eaux. Tous les véhicules ne bougeaient pas « . Il fallut attendre le début de l’après midi, c’est-à-dire attendre que le temps soit plus clément pour que le calvaire cesse. Les averses ont causé des préjudices au niveau des quartiers et boulevards de la ville qui ont eu, comme à chaque chute de pluies, leur lot de mésaventures. A l’image du carrefour du 20 avril, où pratiquement tous les commerces ont été inondés, de même pour le boulevard Krim Belkacem où les déluges ont rendu l’accès difficile. Une autre infiltration des eaux pluviales a été enregistrée au niveau de l’entreprise Racinauto, sur la route de Boukhalfa. Pour leur part, les services de la Protection civile de la wilaya de Tizi-ouzou ont enregistré seize interventions au niveau de la commune de Tizi-ouzou pour elle seule.

Ces derniers ont fait état d’ infiltrations des eaux au niveau du tribunal de la ville de Tizi-ouzou. Ceci, au moment où d’autres interventions au nombre de cinq, ont eu lieu à Draâ Ben Khedda, suite à une accumulation des eaux au niveau de la rue qui mène à l’usine Cotitex, entre autres. Par ailleurs, les élément de la Protection civile ont aussi indiqué qu’à Oued Falli, des habitations ont été complètement envahies par les eaux pluviales, ainsi qu’une autre inondation à la cité Carrière de la ville de Tizi-ouzou. Autre fait à la gare routière, où on a signalé un véhicule bloqué au niveau de la trémie. Le même constat est relevé dans plusieurs autres régions de la wilaya de Tizi-ouzou.

Les pluies qui s’abattent sur la wilaya, en plus de paralyser la circulation automobile qui devient quasi impossible, pénalisent les citoyens qui ne peuvent vaquer à leurs préoccupations. Alors la question reste posée : A quand les vraies solutions ?

Tassadit Ch.

Partager