Les agriculteurs menacent de radicaliser leur mouvement de protestation

Partager

Ces agriculteurs reprochent au P-DG de la BADR de ne pas appliquer les lois qui stipulent que tous les enfants de chouhada ainsi que tous les agriculteurs ont le droit de faire des investissements que ce soit dans le domaine agricole ou autres, mais selon eux, cette banque ne’accorde pas de crédits qu’il faut  » les textes de lois sont là mais l’application est ailleurs « 

Un groupe d’agriculteurs y compris les membres de l’Association autonome des enfants de chouhada de la wilaya d’Alger, se sont rassemblés hier, devant le siège de la BADR banque situé dans le Boulevard Amirouche à Alger, dans le but de rencontrer le P-DG de cette banque, mais ce dernier à refuser encore une fois de les recevoir.

De ce fait, ces derniers menacent de radicaliser leur mouvement de protestation, et sont déterminés encore à aller plus loin afin d’arracher leurs droits  » nous somme venus voir le P-DG à fin de dialoguer avec lui sur la teneur de nos revendications, s’il ne nous reçoit pas, nous sommes prêts à radicaliser notre mouvement de protestation jusqu’à la satisfaction de nos droits  » affirme Mohamed Salah Ghazil le porte-parole de l’Association autonome des enfants de chouhada.

Ces agriculteurs reprochent au P-DG de la BADR de ne pas appliquer les lois qui stipulent que tous les enfants de chouhada ainsi que tous les agriculteurs ont le droit de faire des investissements que ce soit dans le domaine agricole ou autres, mais selon eux, cette banque ne’accorde pas de crédits qu’il faut  » les textes de lois sont là mais l’application est ailleurs « s’ indigne un agriculteur.

Allek Ali est l’un de ces agriculteurs, qui est venu exprimer son ras-le-bol vis-vis des pratiques de la BADR pour son projet agricole d’une oliveraie de 500 hectares au sud de la wilaya de Laghouat  » en 2008, j’ai déposé un dossier réglementaire requis pour un crédit agricole, après des années et depuis 2011, on m’a nourri de fausses promesses et de faux espoirs ,on me renvoie à chaque, ce n’est que ce 12 avril dernier,qu’ on m’annonce de refaire l’étude pour seulement 200 hectares au lieu d’une superficie de 500 hectares « , déclare M. Allek. Ajoutant que  » je demande au président de la République de mettre fin aux duperies, passe-droits et aux agissements de ces saboteurs qui bloquent la relance économique de notre pays « .

Les agriculteurs demandent également de les faire bénéficier du remboursement après la reprise des terres agricoles par l’Etat pour des projets de construction de bâtiments  » non seulement la somme remboursée est très insuffisante, en plus, beaucoup d’agriculteurs n’ont bénéficié qu’à partir de cette année,alors qu’elle était effective depuis 2005  » souligne Bourahla Mohamed, agriculteur de la commune d’El Mohammadia de la wilaya d’Alger.

Samira Saïdj

Partager