Un groupe d’agriculteurs, ainsi que des membres de l’association autonome des enfants de chouhada,de la willaya d’Alger, ont appelé au départ du P-DG de la BADR, lors d’un sit-in observé hier; devant le siège de cette dernière à Alger.
Ces agriculteurs sont revenus encore une fois, dans l’espoir de rencontrer le P-DG de la BADR, afin de trouver un issue à l’affaire de Alek Ali, l’investisseur qui a demandé un crédit bancaire pour un projet d’une oliveraie de 500 hectares, et après une attente de trois années, les responsable de cette banque lui ont exigé de refaire l’étudepour seulement 200 hectares » mon dossier est bloqué volontairement » lance l’investisseur. Mais la tentative de ces agriculteurs a connu le même sort de la précédente, le premier responsable de cette banque a refusé une deuxième fois de les recevoir, en leur demandant de prendre attache avec son secrétaire général, chose qu’ils ont refusé » on a rien à dire au secrétaire général, notre affaire concerne le P-DG « , a déclaré Mohamed Salah Azil, le porte- parole de l’association autonome des enfants de chouhada de la willaya d’Alger. De ce fait , les protestants appellent au départ du directeur de la BADR, en menaçant de bloquer la rue du siège de cette banque, jusqu’à la satisfaction de leur demande » nous sommes prêts à observer chaque mercredi, des sit-in devant la banque jusqu’à l’obtention de nos droits » a affirmé Mr Azil. Celui-ci a tenu à dénoncer aussi, les pratiques du P-DG de la BADR car , a-t-il ajouté » il considère la banque comme sa propriété privée » s’indigne l’interlocuteur. Pointant du doigt les hautes autorités quant à leurs revendications, » on a mis au courant la présidence, le ministère de l’Intérieur, le ministère de l’Agriculture, mais en vain, ces derniers n’ont donné aucune suite à notre affaire, je me demande qui gère ce pays? » s’interroge Mr Azil. Dans le même sillage , un agriculteur de la wilaya d’Alger a exprimé son ras-le -bol vis-vis des agissements de certains responsables, concernant les coopératives agricoles, qui sont devenues selon lui, des propriétés privées d’où l’agriculteur est mis à » l’écart « .
Celui-ci dénonce également l’indifférence du président du syndicat national des agriculteurs quant à leurs préoccupations » ce syndicat ne prend pas en charge les problèmes des agriculteurs, ses responsables travaillent seulement à des fins personnels « .
Samira Saïdj