Le bras de fer opposant le ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière à l’intersyndicale autonome de la santé publique se poursuit toujours. Hier, et au second jour de leur action de protestation, les médecins généralistes et spécialistes ont été fidèles au mot d’ordre d’une grève illimitée, tout en assurant le service minimum.
En effet, au deuxième jour de la grève illimitée initiée par le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), et celui des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), c’est toujours » le statut quo » du coté du ministère de la Santé. » La tutelle ne s’est toujours pas manifestée « , a déploré le président du SNPSP,le Dr Lyes Mérabet qui déplore le fait qu’ “il n’ y a que la répression. Le ministre qui n’a rien proposé en terme de réunion, maintient une démarche totalement répressive, notamment par les menaces de retenue sur salaires et de poursuite en justice ». Notre interlocuteur n’a pas omis de dire dans ce sens, que » ceci constitue un langage guerrier « . Quant au suivi de ce mouvement de protestation, le Dr. Lyes Mérabet s’est félicité de la mobilisation des praticiens de la santé publique qui ont été nombreux à rejoindre cette action de contestation, et ce, en dépit les menaces proférées par le premier responsable du secteur. » Le deuxième jour de notre grève illimitée a été marqué par une forte mobilisation des blouses blanches, où le taux de participation à cette action de contestation est passé de 72% pour atteindre 80% « .
Par ailleurs, l’Intersyndicale autonome de la santé publique compte observer un rassemblement de protestation le 22 mai prochain au niveau du département de Djamel Ould Abbés. » Au fur et à mesure, il y aura d’autres mouvements de protestation « , a renchérit le président du SNPSP. Rappelons toutefois que le SNPSP avait à maintes fois, sollicité le ministre de la Santé pour la concrétisation du travail fait en commission mixte SNPSP-MSPRH, notamment » la validation du projet d’amendement du statut particulier et son corollaire indissociable que constitue le régime indemnitaire indexé sur une classification corrigée sur la grille des salaires et à hauteur de 100 % d’augmentation ».
L. O.