Un arrêt des travaux et des interrogations !

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Le projet de 60 logements lancé en 2007 dans le cadre de la résorption progressive de l’habitat précaire (RPHP) fait l’objet d’un arrêt, malgré l’établissement d’un choix de terrain désigné par la commission de l’APC.

L’établissement du marché ajouté à un ordre de service (ODS) ainsi que l’installation du chantier proprement dit n’a pas suffit. Le démarrage du projet de construction de ces logements le 21.11.2010 fera l’objet de remous des habitants qui provoqueront son arrêt le 23.01.2011 sans que les autorités locales et wilayale ne daignent réagir. Après les réalisations du terrassement, de la déviation et des fouilles dans les délais impartis, des citoyens protestèrent. Ce projet dont l’OPGI est le maître d’œuvre possède un plan d’occupation du sol (POS) et d’un dossier bien ficelé. Après l’avis d’appel d’offres lancé par l’OPGI pour la réalisation d’un projet de construction de 60 logements en deux lots (44 et 16), la commission d’attribution choisira donc deux Entreprises, l’ETB Akli Hakim (pour les 44 logements) et l’ETB Lardjen (pour les 16 autres). Approuvées et dûment visés par la commission de la wilaya de Tizi-Ouzou, un ODS sera établi en vue d’officialiser le démarrage des travaux. Ayant atteint les 10% des travaux, l’ETB AKLI Hakim chargée de la réalisation des 44 logements sera sommée par les riverains de cesser immédiatement les travaux. Le temps mis pour protester contre ce projet, aussi important soit-il, mérite des interrogations. Des personnes agissant pour le compte d’intérêts occultes et dont les tenants et les aboutissants demeurent opaques justifieront leur réaction par des dommages que l’Entreprise a causé à un…stade. Celles-ci rappelleront que les lieux étaient destinés à un espace vert, un espace qui a été jusque-là occupé par une décharge qui ne dérangeait pourtant…personne. L’existence de matériaux de construction « gênerait » aussi. Après l’arrêt des travaux, des dégradations seront relevées au niveau du stade. L’entrepreneur qui a été empêché de poursuivre les travaux aurait pris en charge ces dégradations comme le stipulent les lois en vigueur. Néanmoins, l’état délabré de ce stade a été favorisé par l’arrêt des travaux. Une autre justification portant sur la circulation des véhicules a été également ajoutée aux revendications de ces citoyens. Une pétition établie par les protestataires a été ainsi adressée à un huissier de justice afin d’avaliser cette action.L’opposition à un projet d’utilité public laisse donc penser que le social n’a plus sa place et que ces logements…sociaux risquent de ne plus voir le jour à Azazga. Les récents évènements portant sur l’octroi de logements sociaux à Tizi-N’Flikki doivent faire réfléchir. Le refus des logements sociaux par certains, risque de porter un coup fatal à ce genre d’habitation que l’Etat n’a de cesse encouragé. L’Etat ayant tout donné la population se retrouvera injustement pénalisée. Les nécessiteux ne pourront alors que compter sur eux-mêmes. Concernant enfin l’Entreprise ETB AKLI Hakim, il serait intéressant de signaler que les projets réalisés par ses soins ont connu une réussite totale à Tipaza où 222 logements ont vu le jour. L’ETB AKLI Hakim a d’ailleurs été félicitée.

Rachid Yahou

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