Béjaia – Après 40 jours de grève des anesthésistes : Le statu quo !

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La grève des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation (AMAR) qui a paralysé tous les blocs opératoires de la wilaya de Béjaia, à l’instar de ceux des autres wilayas du pays, est à son 40ème jour alors que les grévistes ne veulent pas lâcher prise et comptent aller jusqu’au bout de leurs revendications, ont précisé les membres du collectif AMAR de la wilaya dans un communiqué rendu public hier.

Le communiqué sanctionnant une réunion des membres du comité de wilaya note que les anesthésistes de Béjaia ‘’réitèrent leurs décision à maintenir le mouvement de grève’’ comme il a été dicté par le comité national de ce corps lors d’une réunion tenue à Alger le 14 du mois en cours.

Les anesthésistes, rappelons-le, revendiquent un statut spécifique à leur corps à la hauteur des tâches qu’ils accomplissent.

C’est d’ailleurs ce qui a pousser le ministère de tutelle à revoir ses cartes et retirer le statut de ce corps anesthésiste à la dernière minute et au moment où il allait être publié comme le reste des statuts des autres corps paramédicaux. Un acte qui a donné espoir aux anesthésistes qui voyaient dans un premier temps que leur tutelle manifestait une volonté de réviser ce statut en leur faveur, mais ils ont déchantés vite puisque il s’est dit que les pouvoirs publics hésitent à répondre favorablement aux aspirations des anesthésistes.

A ce jour, ce fameux statut n’est pas encore promulgué en dépit des déclarations du ministre Ould Abbas qui a annonce il y’a une semaine sa signature.

C’est à cet effet que le collectif AMAR de Béjaia s’interroge sur les intentions de leur tutelle à bloquer à ce jour ce statut, “si ce n’est pour le réviser à leur faveur’’.

“Où est notre statut?, où sont vos engagements Monsieur le ministre’?’, clame ce dernier et dénonce de ce fait “les tentatives d’humiliation” qu’ils subissent de la part de certains administrations sanitaires.

Les anesthésistes de Béjaia s’apprêtent à participer au sit-in qui aura lieu demain mardi, devant le ministère de la Santé et comptent ne pas baisser les bras jusqu’à la promulgation de ce statut. Dans le cas contraire, ils menacent de durcir leur mouvement en des actions d’envergure.

Il faut rappeler que ce mouvement de grève a provoqué le report des interventions chirurgicales programmées pour quelques milliers de cas, et des centaines aussi de malades dans la wilaya de Béjaia sont en expectative.

N. T.

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