Dans le douar d’Ath Aïdel, composé des communes de Seddouk, Bouhamza, Amalou et Beni Maouche, il n y a pas que la canicule qui apporte son lot de misère, mais il y a aussi de fréquentes coupures d’électricité d’une demi-heure à 1h, plusieurs fois dans la journée. Quand le mercure augmente dépasse la barre des 40°,; les citoyens fuient l’enfer et se réfugient à l’intérieur des maisons afin de s’abreuver d’eau fraîche et retrouver un brin de fraîcheur devant le climatiseur ou le ventilateur. Au moment du délestage du courant électrique, décidé par les services de la Sonelgaz, les citoyens sont confrontés à un deuxième enfer. Pire encore, quand le délestage se fait de nuit, à la chaleur étouffante de l’intérieur des maisons s’ajoutent les moustiques qui abondent. « Si au moins on nous avertissait de l’horaire et de la durée du délestage, on prendrait nos précautions. Il est du devoir de la Sonelgaz de porter à la connaissance des citoyens le planning des coupures. Vous êtes derrière votre ordinateur à écrire un texte et, tout à coup, le courant est coupé. Non seulement vous perdez votre texte mais parfois c’est l’ordinateur qui est bousillé », explique un citoyen. Le Ramadhan arrive à grandes enjambées et les citoyens appréhendent ces coupures intermittentes qui s’ajouteraient aux canicules naturelles de la saison estivale.
L. B.