“Le terrorisme requiert une lutte commune”

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C’est en prévision de la conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme, la criminalité transnationale organisée et le développement économique qui se tiendra les 7 et 8 du mois en cours à Alger que M. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a tenu une conférence de presse, hier matin, au siège des AE.

Selon le ministre délégué cette conférence vise à harmoniser les positions des pays participants, à savoir l’Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie, ainsi que des « partenaires extrarégionaux », qui prendront part à la conférence.

Cette réunion, qui sera la suite de celle tenue en mois de mai de cette année à Bamako, verra la participation de « hauts fonctionnaires et de spécialistes de la sécurité et du développement, d’experts de la lutte contre le terrorisme et le crime transnational », a indiqué le conférencier, qui a ajouté que « cette conférence étudiera le cas de certaines régions enclavées et sous-développements, où le terrorisme s’interconnecte avec le crime transnational et organisé ».

38 délégations représentant les Nations unies, les partenaires bilatéraux, notamment les 5 pays membres du Conseil de sécurité les bailleurs de fonds et les organisations régionales, prendront part à l’événement. Toujours selon le ministre délégué et conformément au principe de l’appropriation, « les Etats de la région assument la responsabilité de la sécurité et de la stabilité de leur région », qui figure comme premier point attendu de la conférence d’Alger. En outre, la conférence n’exclut pas « la coopération étant le phénomène est transnational », car, « le terrorisme requiert une lutte internationale grâce à une coopération internationale organisée et structurée ». La présence des partenaires extrarégionaux est justifiée aussi la mise en place, par les pays du champ d’une stratégie commune avec un mode opératoire à leur action qui nécessite d’entamer un dialogue avec leurs partenaires extrarégionaux sur le contenu et la portée du partenariat qui les lie. La réunion est aussi celle des états majors des pays du champs avec des réunion a dimension militaire à travers le comité d’état-major opérationnel conjoint, (CEMOC). Une dimension sécuritaire à travers l’Unité fusion et liaison (UFL).

Et enfin, une dimension développement à travers le lancement de micro-projets au profil des populations dans les régions déshéritées et enclavées et de grands projets structurants, comme la route transsaharienne et les connexions du réseau routier entre les quatre pays. Ces projets, a expliqué le ministre délégué bénéficieront directement aux populations déshéritées. Les pays membres de la conférence tiennent une réunion régulière chaque 6 mois. A propos de la situation qui prévaut en Libye, le ministre a tenu à rappeler que la position algérienne a été exprimée par le ministre des Affaires étrangères. Tout de même, le conférencier a souligné que « le retour des populations constitue un danger du fait de l’incapacité de certains pays à les accueillir ». Concernant la famille du guide libyen déchu, M. Messahel a estimé que les relations entre les deux pays sont régies par des lois que l’Algérie respecte.

M. M.

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