Abdelkader Bensalah a été reconduit pour un nouveau mandat à la tête du Conseil de la nation, hier matin.
Sans surprise, Abdelkader Bensalah a été plébiscité par la majorité des élus, pour continuer sa mission à la tête du Conseil de la nation qu’il préside depuis 2002.
Auparavant et conformément aux deux décrets présidentiels 13/2019 et 14/2019, il a été procédé à la désignation des membres du Sénat rentrant dans le tiers présidentiel. Ainsi ont été désignés pour trois ans, deux membres, à savoir Rachid Boushaba et Mohamed El Oued.
Et pour six ans, le président du sénat, Abdelkader Bensalah, Mohamed Akhamok, Said Barkat, Aicha Mibarki, Fouzia Benbadis, Nouara Djaafar, El Hachmi Djiar, Mohammed Zakaria, Hamoud Chaib, Abdelkader Chenini, Abdelkrim Koraichi, Salah Bouchine et l’ex-SG du FLN, Ould Abbès.
A noter que lors du scrutin du 29 décembre dernier portant renouvellement partiel des membres élus, le FLN avait remporté haut la main l’élection en obtenant 32 sièges, devançant son concurrent, le RND, qui lui a décroché 10 sièges.
Ce qui donne la composante suivante du sénat : nombre de membres : 144 dont 48 désignés par le président de la République. Le FLN 32 sièges, RND 10, le FFS 2, Front El Moustaqbel 1 siège et 3 pour les indépendants.
A son investiture, le président du conseil de la nation reconduit s’est engagé devant les membres à travailler pour «honorer sa mission et œuvrer pour une équité entre tous les membres du conseil en dépit de toute considération politique et de la tendance de chacun».
Il s’est en outre engagé à travailler pour «réunir toutes les conditions requises pour faciliter le travail des membres et leur assurer un environnement propice à la transparence et à l’efficacité de l’action parlementaire».
Abdelkader Bensalah a mis en exergue la conjoncture actuelle du pays, soulignant «une conjoncture politique spéciale et économique très difficile». Selon lui, «l’Algérie est appelée à relever beaucoup de défis», ce qui est synonyme de plusieurs missions qui attendent les membres du conseil, avec notamment, précise-t-il, «les réformes politiques entamées par le président de la République».
Bensalah a également souligné que «…l’opposition est cette fois-ci encore présente au sein de l’assemblée. Elle a pu préserver sa place». Chose pour laquelle le président du Sénat a exprimé sa «satisfaction».
Kamela Haddoum.