Les travaux entamés sous peu

Partager

Répartis en six lots, les travaux de mise à niveau du tunnel de Kherrata devraient être entamés sous peu, après la publication, avant-hier, de l’avis d’appel d’offres national y afférent dans la presse. A rappeler que l’opération en question a été inscrite dans le cadre du programme sectoriel déconcentré pour 2019 et l’avis d’appel d’offres national lancé en août dernier par la Direction des travaux public de la wilaya de Béjaïa.

En ce qui concerne les travaux de réhabilitation de cet ouvrage long de plus de 6 km, ils porteront sur la mise à niveau du génie civil, des revêtements, des systèmes d’étanchéité, de drainage des eaux, de l’alimentation électrique, de la ventilation, du désenfumage, de lutte contre les incendies mais aussi de la l’éclairage, la vidéosurveillance ainsi que du réseau d’appels d’urgence.

Le système de détection d’incendie, la barrière de fermeture, le contrôle du gabarit, le comptage de véhicules, la signalisation variable, la sonorisation, le centre de contrôle et le câblage sont également concernés. D’autre part, on a appris que pour les besoins de cette opération, une enveloppe financière de l’ordre de 200 milliards de centimes est d’ores et déjà mobilisée.

Il s’agit de la première tranche d’un budget global de 480 milliards de centimes que nécessiterait cette opération de réhabilitation et de modernisation, conformément aux conclusions et recommandations d’un bureau d’études ayant réalisé l’étude de mise à niveau du système de sécurité et d’aération de cet ouvrage d’art. Il faut rappeler que le tunnel de Kherrata a été mis en service en 1988. Au fil des ans, il a subi des dégradations, notamment de son système de sécurité qui souffre de plusieurs défaillances.

Pis encore, son éclairage est défectueux et son système de ventilation enregistre des pannes récurrentes. A l’intérieur, la visibilité est depuis un certain temps quasi-nulle. C’est la résultante de la non-évacuation efficace des gaz d’échappement et des fumées dégagées par les véhicules. A noter que le bureau d’études espagnol, auquel on a confié l’étude portant rénovation des équipements de sécurité du tunnel de Kherrata, a également soulevé la situation de l’étanchéité et des voûtes en béton sujettes à la dégradation, ce qui est à l’origine de l’infiltration des eaux de pluie.

Par ailleurs, d’aucuns ont fait remarquer que ces désagréments mettent en danger la vie des conducteurs, sans oublier le fait que le tunnel de Kherrata soit sinistrement réputé pour être le tombeau des automobilistes. Dans ce sens, plusieurs accidents mortels se sont produits à l’intérieur, d’où l’urgence de sa réhabilitation, a-t-on ajouté.

F. A. B.

Partager