Aggach risque d’être bloqué

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L’opération de restauration de l’unique voie d’accès qui relie le village Aggach au chef-lieu communal de Saharidj n’est toujours pas lancée. Pourtant, le tronçon en question est complètement délabré. Pourtant l’opération est inscrite et retenue dans le programme des plans communaux de développement (PCD) 2019 de l’aveu même du président de l’APC. Ce dernier a promis de lancer l’opération dès la fin des travaux de restauration de la conduite du transport de l’AEP à partir du captage Lainser Averkan (source noire) au profit de ce village et celui d’Ath Yevrahim dans la commune de M’Chedallah.

Voilà bientôt quatre mois que cette opération a été clôturée et testée sur ce tronçon entre le quartier Tayda du chef-lieu communal et le brise charge de Tizi au village Aggach sur une distance d’à peine un kilomètre. Il est utile de rappeler que ce tronçon de la route à travers lequel a été réalisée cette nouvelle conduite d’AEP a été massacré en plusieurs endroits au niveau des points d’avaries de l’ancienne conduite sur lesquelles ont intervenu des engins de travaux publics pour procéder à la réparation de ces avaries sans que ne soient exécutées les opérations de remise en l’état des lieux.

Aussi, cette unique route qui desserve ce village situé en périphérie sud du chef-lieu de commune est à l’heure actuelle complètement délabrée. Elle serait quasiment impraticable en hiver, soit dans moins de deux mois alors qu’une enveloppe financière conséquente lui a été débloquée depuis le début de l’année en cours. Mais qu’attendent donc les responsables de la commune pour réagir et lancer les travaux du projet ? Les villageois rencontrés jeudi dernier interpellent les autorités locales et avertissent que si d’ici le mois prochain les travaux sur ce tronçon ne sont pas lancés, ils envisagent de passer à des mouvements de protestation.

Oulaid Soualah

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