Des souscripteurs dénoncent les retards

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Des dizaines de souscripteurs du programme AADL ont protesté, hier, devant le siège de l’agence de Boumerdès pour dénoncer les retards dans l’octroi des logements. Les manifestants exigent des responsables en charge de dossier AADL 1 de les reloger dans leurs habitations, dont la majorité sont achevées.

Les programmes AADL de Figuier dans la commune de Boumerdès et celui de Bordj Ménaïel sont totalement achevés depuis plusieurs mois, selon les manifestants qui s’interrogent sur ces retards qui en disent long. «Cela fait près de vingt ans que nous attendons nos logements dont la plupart sont achevés», dira un souscripteur qui ne comprend toujours pas la fuite en avant des responsables du secteur.

«On nous a informés du lancement de l’opération web pour choisir nos appartements, mais rien ne se fait dans les normes», a-t-il ajouté. Et à un autre d’ajouter : «On nous a donnés nos pré-affectations depuis deux ans de cela, mais rien d’autres».

Cet interlocuteur précise que le projet de Zemmouri, qui comprend près de 23 bâtiments, est lancé en septembre 2018 mais il connait d’importants retards dans sa réalisation.

«Depuis le lancement de la plateforme web pour le choix du site, rien ne se fait dans les normes. On nous a chatoyés par son lancement mais peu de temps après, on s’est rendus compte qu’ils sont en train de gagner de temps sans réaliser nos projets», dira un autre souscripteur qui affirme avoir choisi son site.

Les manifestants qui n’ont pas été reçus par les responsables de l’agence s’interrogent sur le nombre important qui est en perpétuelle augmentation des demandeurs de logements ADDL qui a dépassé, selon certains, les 2 700 demandeurs.

D’autres manifestants dénoncent le retard mis dans le choix de leurs sites, et ce depuis le lancement de l’opération. «On nous a promis de nous octroyer nos logements en 2015, mais voilà quatre années sont passées et c’est toujours le flou total», dénonce un autre manifestant qui n’arrive plus à patienter encore plus, car il loue un petit appartement à raison de 35 000 DA par mois et qu’il ne peut plus assurer les charges de sa petite famille.

«Vingt ans pour avoir un logement, c’est trop !», regrette un autre manifestant qui aurait épuisé tout ce qu’il avait dans ce projet qui tarde à se réaliser.

Youcef Z.

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