Béjaïa : Le coup d’envoi de la rentrée scolaire donné depuis Akbou

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C’est au CEM Tiharkatine, établissement situé sur les hauteurs d’Akbou que le coup de starter de la rentrée scolaire 2011/2012 a été donné hier, à 8 heures précises par le wali de Béjaïa.

La cérémonie marquant le démarrage de l’année scolaire a consisté en la levée par les élèves de l’établissement et en un cours sur l’unité nationale et l’amour de la patrie donné aux élèves de 4e AM et auquel ont assisté le wali et la délégation qui l’accompagnait.

A noter que le CEM Tiharkatine, qui a ouvert ses portes durant l’année scolaire 2009/2010 et qui est de type base 6, c’est-à-dire qu’il se compose de 16 salles de classes ordinaires en plus du laboratoire et des ateliers est fréquenté selon ses responsables, par 244 élèves répartis en 10 divisons pédagogiques, soit donc une moyenne de 24 à 25 élèves par classe. Le premier responsable de la wilaya, qui a exprimé sa satisfaction quant au nombre très gérable des élèves par classe, a cependant rappelé aux responsables concernés qu’ils n’ont pas encore proposé de nom pour la dénomination de l’établissement.

La deuxième étape du wali a été la visite d’un lycée 800/200, en voie d’achèvement et qui est mitoyen au CEM. Il accueillera cette année, probablement dans le courant du mois d’octobre, selon les responsables interrogés, les élèves de 1re et de 2e années secondaires. Les élèves de terminale seront maintenus dans les établissements de la ville d’Akbou pour ne pas perturber leurs préparations du bac. C’est un établissement si bien fignolé que les membres de la délégation qui accompagnent le wali ont été unanimes pour rendre hommage à ses concepteurs et à ses réalisateurs.

Toutefois, des habitants du quartier de Sidi Ali Ouchedal, quartier d’où viendront les élèves du lycée ont apostrophé le wali pour lui réclamer une voie d’accès entre leurs maisons et le lycée. C’est un tronçon de quelque 800 mètres, signale le président de l’association du quartier de Sidi Ali Ouchedal, qui est aujourd’hui impraticable et infréquentable, vu que ce qui fait office de route est un véritable maquis où les garnements de la régions élisent domicile. Les parents souhaitent une route sécurisée pour que leur progéniture, notamment les filles, en se rendant au lycée, puissent circuler en toute quiétude.

De retour à éjaïa, le wali a successivement, visité à la Cité des 1000 Logements d’Ihaddaden, d’abord le centre pédagogique pour enfants inadaptés mentaux où il a distribué des cartables aux 60 élèves de l’établissement et ensuite au centre psychopédagogique pour enfants inadaptés mentaux où il a inauguré quatre nouvelles salles de classe. Cette structure, qui se compose dorénavant de 10 salles de classe, accueille, indique la directrice, 95 jeunes, soit 45 enfants et 50 adolescents.

B. Mouhoub

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