Tous les projets PCD au point zéro

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Au moment où la plupart des communes de la wilaya de Tizi-Ouzou enregistrent la clôture et la réception des projets inscrits dans le cadre des plans communaux de développement de l’année 2012, dans la commune de Ain Zaouïa aucune des 16 opérations, retenues au même titre, n’a encore démarré.

Cette situation nous a été confirmée par un élu FFS, qui dira que la répartition des PCD s’est faite “ sans tenir compte des besoins réels de la municipalité “. Cela se traduit, ajoute l’élu de l’opposition, “par le nombre de projets retenus, pour une cagnotte ne dépassant pas les 2 milliards de centimes. Ce qui a ouvert la porte à une concurrence entre entrepreneurs pour s’accaparer des projets faciles à réaliser et peu coûteux“. De plus, les priorités données par l’exécutif communal, constitué uniquement d’élus FLN, notamment après l’adhésion du maire au parti de Belkhadem, lui qui a été élu P/APC sous casquette FFS, ont un goût d’une pré campagne électorale, affirme un autre élu de l’opposition au vu, insiste t-il , “des projets retenus, se limitant, dans la plupart des cas, à des dallages et à des aménagements de ruelles en béton sur des distances limitées, afin que l’exécutif donne l’impression d’avoir touché tous les villages à travers les PCD“. Tout compte fait, ces critiques ne valent rien devant le retard accusé dans le lancement des PCD, dont l’état d’avancement arrêté par les services techniques de l’APC, toujours selon les élus FFS, “est toujours nul, en prenant tous les aspects propres à un projet ou un marché public, à savoir les taux financiers, physiques et de consommation des crédits alloués“. Ainsi donc, ni les administrés de la commune, ni les entreprises de réalisation, ni les services techniques de l’APC, tous pris en otage par les dysfonctionnements au sein même de l’exécutif communal, n’ont trouvé leur compte dans ce qui peut constituer une situation inédite dans la wilaya de Tizi-Ouzou et même dans les communes confrontées à des blocages dans leurs assemblées élues.

M. F.

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