85 postulants retirent les formulaires

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Lors d’une conférence de presse tenue, hier, au ministère de l’Intérieur, Mohamed Talbi, Directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, a fait savoir que les postulants à la candidature à la présidentielle avait atteint le nombre invraisemblable de 85, dont 18 chefs de partis politiques.

Le conférencier a néanmoins précisé que ce chiffre est appelé à être revu à la baisse, en vertu de la loi qui stipule que le Conseil constitutionnel aura à statuer sur la validité des dossiers de candidatures. Ce sont donc pas moins de 85 candidats à la candidature qui seront tenus de récolter soit 600 signatures individuelles de membres élus d’assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires réparties au moins à travers 25 wilayas, soit une liste comportant 60 000 signatures individuelles au moins d’électeurs inscrits sur une liste électorale, recueillies à travers au moins 25 wilayas d’ici le 4 mars. Une tâche difficile pour certains, notamment les nouveaux arrivants sur la scène politique. Le mois de février devrait donc permettre de faire un premier tri dans cette liste. Il est vrai qu’à chaque élection présidentielle, nombreux sont ceux qui tentent d’officialiser leur candidature, mais très peu parviennent à être éligibles. Pour rappel, en plus de l’obligation de réunir le nombre de signatures, il faut savoir que l’article 73 de la Constitution exige du candidat d’avoir la nationalité algérienne d’origine, d’être de confession musulmane, d’avoir quarante (40) ans révolus au jour de l’élection, de jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques, d’attester de la nationalité algérienne du conjoint, de justifier de la participation à la Révolution du 1er Novembre 1954 pour les candidats nés avant juillet 1942, de justifier de la non implication des parents du candidat né après juillet 1942 dans des actes hostiles à la Révolution du 1er Novembre 1954.

Ferhat Zafane

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