Les coordinations du Centre et de l’Ouest maintiennent la grève

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L es multiples grèves qui ont secoué l’université depuis le début de l’année en cours et la détermination des enseignants du secondaire à réaliser le programme d’action déjà tracé par le conseil national et approuvé par les assemblées générales des adhérents ne semblent pas s’estomper puisqu’un autre débrayage est prévu à partir d’aujourd’hui 13 mai et qui entraînera inéluctablement le blocage des examens. Il faut souligner que cette grève a été décidée au terme de la session ordinaire du CNES tenue les 23, 24 et 25 du mois de mars dernier à Tizi Ouzou, qui a abouti également à la saisine du Bureau international du travail(BIT) au sujet des violations des libertés syndicales, de l’Unesco pour violation des recommandations de la 29e session de l’Unesco (1997) portant sur la condition du personnel de l’enseignement supérieur et de l’Internationale de l’éducation en vue d’adresser sa réaction au MES.La coordination nationale se soumet à la décision de justiceToutefois et en raison des divergences qui ont eu lieu au sein du conseil national tenu jeudi dernier, et la décision de l’annulation de la grève d’aujourd’hui par la justice, les coordinations du Centre et de l’Ouest campent sur leur position initiale et décident d’aller jusqu’au bout de leurs revendications alors que la coordination nationale gèle la grève et se soumet à la décision de justice. Toutes nos tentatives de joindre le coordonnateur national, M. Boukaroura, pour nous éclairer sur la question sont restées infructueuses. On déplore le comportement de ce responsable qui nous a raccroché au téléphone à plusieurs reprises en refusant de faire un commentaire et d’assumer sa décision d’annuler la grève.

La tutelle salue la « sagesse » des enseignantsDe son côté, le ministère de l’Enseignement supérieur qui a annoncé la décision de l’annulation par la justice de la grève du 13 mai salue « le sens de responsabilité du CNES qui a fait passer les intérêts des étudiants et de l’université algérienne avant leurs propres préoccupations ». Il réitère son engagement à améliorer les conditions socio-professionnelles des enseignants et satisfaire les revendications légitimes de la famille universitaire.

Propos recueillis par H.Hayet

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