L’environnement d’El K’seur sera préservé

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La cérémonie de signature s’est déroulée au siége de la compagnie algérienne en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil. Ce projet a été remporté par le groupement algéro-espagnol à l’issue de l’ouverture publique des offres, le 18 mai dernier. La première phase du gazoduc Med/GZ4, consiste en la réalisation d’une conduite d’une longueur de 302 km, qui reliera Hassi R’mel à la ville de Sougueur, pour un investissement de 7,14 milliards DA, dont environ 17% en devises. Le délai de réalisation est fixé à 20 mois.Il faut souligner que ce tronçon alimentera en gaz la station électrique de Sonelgaz (Hadjeret Nouss d’une capacité de 1 200 mégawatts), ainsi que les agglomérations de la région. Le démarrage des travaux est prévu pour juillet prochain. Il est utile de retenir également que le projet Medgaz, une fois livré, va permettre à Sonatrach de transporter une capacité additionnelle de 07 à 08 milliards m3 /an de gaz à destination du marché ibérique, pour atteindre dans sa phase finale 18 milliards m3. « Ce projet, inscrit parmi les priorités de la communauté européenne, viendra renforcer et conforter nos exportations sur le marché gazier du bassin méditerranéen », indiquera le P-DG de Sonatrach, Mohamed Meziane. Cet important ouvrage sera prolongé dans sa deuxième phase de construction vers le pôle pétrolier d’Arzew. A cet effet, un avis d’appel d’offres national et international est actuellement en cours de concrétisation, indiquera le premier responsable de Sonatrach.En troisième phase, il sera réalisé un tronçon entre Relizane et Béni Saf. Cette troisième phase sera complétée par ouvrage en Off Shore qui viendra à terme prendre le relais pour transporter la gaz entre Béni Saf et Almeria en Espagne. Interrogé par la Dépêche de Kabylie sur le projet de la nouvelle raffinerie que Béjaïa va peut-être accueillir (plusieurs régions côtières sont candidates), et ses répercussions sur l’environnement ainsi que sur la viabilité du terrain choisi (on a parlé d’anciennes fermes coloniales d’agrumes), le P-DG de Sonatrach dira qu’ « aucune région n’a été sélectionnée pour le moment mais que plusieurs régions sont en lice pour l’accueillir ». Pour le volet environnemental, le même responsable répondra aux nombreuses voix, qui s’élèvent dans la région pour faire part de leurs craintes quand à la dégradation de l’environnement et de leur cadre de vie, que « des études d’impact sur l’environnement seront effectuées dans la région choisie avant le lancement du projet ».D’autre part, il ne faut peut-être pas quitter des yeux un autre impact, économique celui-là, qu’aura sur cette région de Kabylie un tel projet en termes notamment de création d’emplois directs et indirects.

Elias Ben

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