Le Cnapest et l’Unpef en grève d’une semaine renouvelable à compter d’aujourd’hui

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Nonobstant les augmentations des salaires des personnels de l’éducation, concédées par le ministère de tutelle, le Cnapest et l’Unpef ne comptent pas abdiquer. Ces derniers ont décidé de maintenir leur mouvement de grève d’une semaine reconductible à compter d’aujourd’hui. Ces deux syndicats ont été unanimes à dire que ces augmentations ont été “gonflées”. S’exprimant hier, lors d’une conférence de presse au siège de l’Unpef, à Alger, le président de l’Unpef a tenu à dénoncer l’utilisation des médias lourds et journaux pour afficher sur la place publique les salaires des enseignants. “A travers ces agissements, la tutelle a porté atteinte à notre dignité”, lance Sadek Dziri. Ce syndicat a, par la suite, demandé “à tous les secteurs de rendre publics les salaires de leurs fonctionnaires”. Celui-ci a, dans ce sens, déploré les zones d’ombre qui entourent les augmentations.

Ce syndicaliste croit dur comme fer que ces augmentations ont été “gonflées”. “La prime de rendement individuelle (PRI), estimée à 40% et qui est octroyée chaque six mois, a été intégrée dans cette augmentation”, a-t-il révélé. Sur un autre registre, le président de l’Unpef dira que le dossier des œuvres sociales a été finalisé, alors que le ministère n’arrive toujours pas à signer ce projet. Abondant dans le même sens, le coordinateur national du Cnapest, Nouar El Arbi, déclare : “Nous ne pouvons plus attendre”, en annonçant le maintien de la grève jusqu’à la satisfaction des deux autres dossiers relatifs aux œuvres sociales et à la médecine du travail. Pour lui, les augmentations ne dépassent pas 4 000 à 6 500 DA par mois. Alors que l’augmentation des autres primes n’a pas dépassé 10% du nouveau salaire de base. Ces augmentations ont touché seulement les trois anciennes primes alors que les quatre nouvelles primes proposées au ministère de l’Education n’ont pas été retenues. Devant cet état de fait, le Cnapest par la voix de son coordinateur national, dénonce le non-respect de la tutelle pour ses engagements.

Lemya Ouchenir

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