Dimension d’un discours connecté à la situation

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Par S Ait Hamouda

Dans son allocution du 30 mars dernier, le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaid Salah, a dit en substance que «la solution de crise ne peut être envisagée qu’à travers l’activation des articles 7, 8 et 102». Autrement dit, la source de souveraineté est et restera le peuple, et qu’il lui appartient, dans le présent et l’avenir, de décider de ce que sera le pays.

Et puis ce qu’a dit le vice-ministre de la Défense et chef d’Etat major, et qui demande une lecture sereine et lucide, loin des considérations farfelues, c’est l’indication montrant qu’il y a des gens qui complotent contre l’armée, et qu’il les désignera le moment venu. Certainement tout cela tient du constitutionnel et sortir de la mère des lois, revient à trahir son pays et le pousser vers l’inconnu.

L’Algérie traverse une période délicate et doit, peuple et son armée, être vigilante, pour déjouer tous les complots ourdis contre sa stabilité. L’œuvre de l’armée est en plus constitutionnellement défendable, parce que la constitution entend : les forces armées protègent la constitution et défenseurs les frontières, terrestres, maritimes et aériennes. Donc, elles jouent leur rôle parfaitement tel que défini par les textes fondamentaux du pays.

Ceux que Gaïd Salah, sans les nommer, a désignés doivent être empêchés d’aller au bout de leurs démarches, que ce soit par l’application des lois en vigueur, soit par la force. Ce qui revient à préserver le territoire, ses frontières, son peuple, ses institutions de tout mal qui puisse leur advenir de n’importe quel élément nocif. Nonobstant ces tergiversations et ces jeux avec l’avenir du pays, il reste quand même, à régler ces interventions par réseaux sociaux, interposé, comme il se devrait par un discours honnête, juste et lié par la vérité à la situation réelle du pays.

Cependant, quand on vient à inventer à l’aide de bric-à-brac pour tromper le peuple, son armée, ses forces de sécurité, il se peut qu’en général la situation s’emballe, mais sans aller outre mesure à l’ingérable. Il va de soi que l’appel du peuple à une deuxième République n’est pas un appel ex-nihilo mais un appel réfléchi.

S. A. H.

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