Les chemins de wilayas dégradés

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Les routes de la wilaya sont pour une grande partie d’entre elles dans un état de dégradation avancé. Depuis 2014, Tizi Ouzou n’a pas bénéficié de financements pour la réhabilitation des chemins de wilaya. La situation des routes agace les usagers qui ne manquent pas de l’exprimer quand l’occasion se présente ou à travers plusieurs actions de protestations. Le constat fait par les citoyens est reconnu par le responsable local de la DTP. Néanmoins, ce dernier rassure sur ce qui est de la réhabilitation des routes nationales.

En effet, M. Rabhi a fait part d’un programme tracé dont les travaux ont commencé. Pour la RN12, la remise en état se fera sur le tronçon allant vers Yakouren sur 6 km et celui de Sidi Namane vers Tigzirt. Concernant la RN7, sur la partie allant d’Aghribs jusqu’à Ain El Hammam en passant par Azazga, le marché est en cours de passation, de même pour le cas de la rocade sud et le tronçon de la RN25 vers Draa El Mizan. «Les travaux de ces chantiers seront achevés d’ici la fin de l’année», a fait savoir le responsable. Pour ce qui est des chemins de wilaya, on apprendra que depuis 2014, la wilaya n’a pas bénéficié de financements pour les réhabiliter malgré qu’ils soient dans un état «catastrophique», comme l’a décrit le responsable.

Concernant les chemins communaux, le programme de réhabilitation déjà entamé est à hauteur de 70%. Pour ce qui est des raisons de la dégradation des routes, le DTP explique qu’elle est due en premier lieu au passage de divers réseaux de gaz, de fibre optique, d’AEP… Ce paramètre fait que des chemins, même ceux d’entre eux réaménagés, se dégradent. D’autre part, la question des poids lourds et de la surcharge subite par les routes serait, selon lui, un des facteurs qui font que les routes ne tiennent pas longtemps dans un bon état. La crise économique que vit le pays s’est visiblement répercutée sur les entreprises, constate le DTP.

Ces dernières ont tant de mal à honorer leurs engagements et à être efficaces. La cherté de la matière, le manque de fournisseur et surtout l’obligation de payer à la demande en sont les raisons de la défaillance des entreprises. Cette situation, détaille le DTP, fait que le nouveau programme, d’environ un milliard deux cents, déjà confié, prendra du retard alors qu’initialement, la DTP «voulait entamer les travaux et les finir cet été, mais avec la situation actuelle, les entreprises trouvent des difficultés pour travailler», dira-t-il, en rassurant que son service fera en sorte que ce projet soit concrétisé au plus vite.

K. H.

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