l A voir un début de la campagne électorale revétir un caractère qui frôle la violence verbale des postulants qui versent dans le dénigrement de l’adversaire au lieu des présentations de leurs programmes politiques réciproques qui permettent à la population de choisir celui qui répond au mieux à son aspiration et ses attentes. Tout laisse à présager un lendemain houleux durant cette campagne. Ces délégations des quatre partis à savoir le RCD, FFS, RND, MSP et une liste indépendante en lice qui se disent tous élites et notables, risquent par ces échanges d’insultes entre eux ou à l’adresse des têtes de listes en particulier risquent de provoquer un effet d’enchaînement entre leurs militants respectifs qui aboutiront aux affrontements physiques si rien n’est fait pour les rappeler à l’ordre. Des observateurs de la scène politique locale nous confient : “connaissant la spontanéité et la facilité d’arriver à un climat de violence dans la région, nous ne pouvons qu’appeler à la retenue et à la modération dans l’expression des candidats aux fins de préserver le calme et la sérénité, seule condition qui permettrait au scrutin d’arriver à terme et en même temps éviter à la région de replonger dans le cycle de violence dont elle vient à peine de sortir”.
O. S.