Anarchie

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Les deux métropoles kabyles, Tizi Ouzou et Béjaïa, vivent quotidiennement le supplice des embouteillages et des bouchons : parfois, il faut plus d’une heure pour sortir ou entrer dans certaines rues, tellement le trafic est dense. A l’étroitesse des rues s’ajoutent, en l’absence de policiers pour régler la circulation, l’incivisme des automobilistes qui font tout pour se frayer un passage : dépassement interdits, refus de priorité…Infractions qui provoquent parfois des collisions, qui, si elles ne causent pas toujours, heureusement, des préjudices physiques peuvent provoquer des dégâts parfois importants et surtout aggraver les bouchons ! A cela s’ajoute l’indiscipline des piétons qui marchent sur la chaussée ou traversent sur des passages non réservés. Il y a encore les stationnements sur les voies, les déchargements de marchandises ou de matériaux de construction. L’enfer, quoi ! La présence de policiers aux points névralgiques aiderait certainement à réguler le flux des véhicules et surtout à veiller au respect du code de la route. Il est souhaitable aussi de placer, notamment aux carrefours, des feux : cela améliorera certainement le passage des véhicules et des piétons. Chacun attendra son tour pour passer, sans chercher, comme on dit ‘’à brûler’’ l’autre ! Il faut penser aussi au réaménagement des axes de circulation et de transport de manières à désengorger les endroits les plus sensibles. De nouveaux ponts et de nouvelles trémies seraient également les bienvenues trémies. Il restera aux automobilistes de se discipliner, pour mettre définitivement fin au cauchemar.

S. Aït Larba

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