Même si la collectivité locale avait accordé une priorité à la réparation des chemins dégradés et l’aménagement des pistes agricoles, plusieurs axes routiers et pistes de la commune de Timizart, dans la daïra d’Ouaguenoun, au Nord-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, attendent toujours des aménagements.
Les cagnottes budgétaires qui y ont été consacrées dans le cadre des Plans communaux de développement (PCD) par le passé s’avèrent insuffisantes étant donné l’étendue de la municipalité d’un côté et son poids démographique de l’autre. L’allocation d’une enveloppe budgétaire spécialement pour réfectionner les routes délabrées et l’entretien des pistes de la commune s’avère de ce fait inéluctable. Les axes routiers nécessitant la réfection sont multiples. En effet, le chemin communal reliant Igherbiene, en traversant le village limitrophe Mira, à la route nationale n°71, à l’extrême Nord-est de la municipalité de Timizart, sur une douzaine de kilomètres, présente aux usagers d’énormes difficultés. Nids-de-poules, lésions et crevasses,… etc., parsèment cette route pourtant très fréquentée en divers endroits. Et la réfection de cet axe routier, requérant même des travaux de réalisation de canaux de drainage des eaux pluviales par certains endroits, constitue toujours une des revendications de la population locale. Même constat pour l’accès desservant le village agricole socialiste sis au Sud-ouest de la commune. Cet autre chemin, très convoité par les automobilistes, surtout avec l’ouverture de la bretelle qui relie Tamda, Djebla et le village agricole socialiste, est parsemé de trous béants et coupé dans divers endroits. À la détérioration de la route s’ajoute la série de dos-d’âne implantés par-ci par-là de manière anarchique et pas du tout conforme aux normes, causant ainsi un véritable calvaire aux chauffeurs de véhicules. De même pour le chemin qui mène du lieudit Amiès, en direction du collège Amatoui Mohamed de Tigoulmamine, donnant accès à Agouni Oukhaled, au Nord-ouest d’Abizar, au Nord-ouest de la circonscription de Timizart, qui devient de plus en plus impraticable. Ce tronçon, long de quelques 10 kilomètres, avait certes bénéficié de travaux de réalisation des canaux de drainage des eaux pluviales, mais, de nos jours, il est totalement dégradé. Les villageois souffrent le martyr pour soit se rendre à leur lieu de travail soit à l’école, surtout en cette période de grandes intempéries. D’ailleurs, il faut des routes dignes de ce nom, praticable. Ce versant de la commune n’est pas couvert en matière de transport. L’impraticabilité de la route est toujours mise en avant par les transporteurs publics de voyageurs pour refouler les usagers, ce qui rend encore difficile la vie aux habitants de cette partie de la commune. La route reliant les communes de Timizart et Boudjima est également dans un péteux état. Elle n’est pas du tout entretenue. Elle demeure toujours à l’état de piste quoiqu’elle constitue l’une des revendications souvent soulevées par les habitants du village d’Abizar.
Dj. Timzouert