17 ans après, un statut toujours aussi confus

Partager

Bien que le laboratoire d’analyses micro-biologiques communal d’hygiène soit opérationnel depuis 17 ans, car mis en service le 5 juillet 2000, il n’en demeure pas moins que son statut n’est toujours pas clair.

Ce laboratoire est sis dans des locaux de l’ancienne mairie, datant de l’époque coloniale. À souligner que depuis sa création, il a servi beaucoup les six APC relevant des deux daïras (Draâ El-Mizan et Tizi-Gheniff) en matière d’analyses des prélèvements d’eau et de nourriture.

«Lorsque nous l’avons mis en service, c’était le directeur du secteur sanitaire de Draâ El-Mizan de l’époque qui l’avait équipé en matière de stérilisateurs, de réactifs, de verrerie…

D’ailleurs, j’étais la première biologiste qui y avait été affectée par la DAL de Tizi-Ouzou. Durant toutes ces années, nous nous sommes donnés à fond afin de préserver cet acquis.

N’était-ce notre volonté et celle des présidents d’APC des deux daïras, il serait fermé depuis longtemps », dira Mme Boumghar, la doyenne de ce laboratoire.

Aujourd’hui, chacune de ces communes a sa représentante.

« Nous sommes huit fonctionnaires à se charger de son fonctionnement. Sa gestion dépend de l’APC de Draâ El-Mizan, puisqu’il est abrité par l’une de ses structures et il est rattaché au bureau d’hygiène communal. Toutefois, il faut savoir que toutes les APC concernées contribuent à l’achat des produits et des réactifs », notera une autre intervenante.

«Nous sommes surtout sollicitées en été notamment pour l’analyse des échantillons d’eau douteux prélevés ici et là. Les résultats sont donnés entre trois et cinq jours.

Parfois, certains prélèvements sont directement destinés à des laboratoires spécialisés », ajoutera une autre intervenante.

Si cet acquis est à préserver, d’autant qu’il est l’un des seuls à être toujours fonctionnels à l’échelle de la wilaya, le personnel de ce laboratoire souhaite qu’il soit doté d’un statut clair, afin de bénéficier de tous les avantages inhérents à ce genre de service.

«Ce n’est pas volonté ou l’expérience qui nous manquent, mais, nous espérons que notre appel ait un écho favorable auprès des autorités compétentes, afin que ce laboratoire ait un statut et ne dépende plus des APC », conclura une dernière intervenante.

Amar Ouramdane

Partager