Le marché de la friperie en expansion

Partager

Avec l’arrivée de l’été, les ménages sont déjà en plein dans son ambiance, du moins en ce qui concerne l’habillement des enfants. Ainsi, les places de la ville des cigognes, Draa Ben Khedda, fourmillent déjà de monde à la recherche de bonnes affaires. Vêtir ses enfants à des prix tolérables est le souci numéro 1. Deux marchés tiennent la vedette dans la ville de Draa ben Khedda actuellement. Ils ont même détrôné le marché de fruits et légumes situé au centre ville. Le premier est situé à l’entrée Nord de la ville des cigognes connu pour ses prix moyens, même s’il est de moindre envergure que celui situé à l’autre entrée Sud, connu sous l’appellation de «marché Doubaï». Une virée à travers les allées renseigne sur la frénésie qui y règne en ces jours d’été. Le souci est toujours le même, l’habillement : trouver quoi acheter. En effet, sur place, les personnes, généralement venues en famille, que nous avons interrogées justifient leur venue par le souci d’arriver avant les autres. «Nous ne voulons pas rester les derniers à être servis. Nous avons l’habitude maintenant. La frippe c’est parfois de bonnes affaires à condition d’arriver les premiers sur les arrivages de marchandises», répond une quinquagénaire venue avec trois enfants. C’est visiblement le motif de tout le monde car, ajoutent-ils, vêtir trois ou quatre enfants n’est pas chose facile. Au niveau des étalages, la différence est criante. Habiller un enfant coûte presque le triple d’une personne âgée. Les prix exercés donnent le tournis. Il y a des chausses de pointure 20 pour des bébés qui atteignent les six milles dinars. Des petits pantalons sont cédés à 2000 dinars pour un enfant de quatre ans ou moins. C’est presque irréel. Les vendeurs expliquent toujours et à tous que les vêtements pour enfants sont plus chers à travers le monde entier. C’est pourquoi, il ne faut pas s’étonner. Plus les jours passent, plus les lieux de vente se multiplient. La place de l’ancien marché de fruits et légumes commence d’ailleurs à reprendre ses allures d’antan avec les vendeurs de friperie qui arrivent. L’espoir de trouver la bonne affaire fait courir tout le monde. Les familles arrivent en masse sur les lieux pour voir les prix exercés. Questionnées, beaucoup de personnes répondaient qu’elles sont contraintes de chercher les bons prix, même si c’est de la friperie, car elles sont déjà saignées par les vendeurs des fruits et légumes du Ramadhan dernier, puis l’Aïd El fitre, les vacances, en attendant encore les achats de l’Aïd El Kebir, de la rentrée…

Akli. N.

Partager