Quand l’argent vient à manquer

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L’amnistie fiscale dont ont bénéficié les entreprises dans le cadre des accords avec les archs, en même temps qu’elle a revigoré la santé financière de ces entités économiques, a précipité dans une situation d’extrême indigence, nombre de collectivités locales qui ont vu leur principal gisement fiscal, synonyme de ressources financières, partir en lambeaux.

L’APC de Sid Aïch, qui pâtit durement de cette situation, est confrontée à de gros problèmes budgétaires lui interdisant de concrétiser, ne serait-ce que le plus modeste des projets. Même les ressources allouées par l’autorité centrale sont si maigres que les responsables locaux se voient contraints de ravaler leurs ambitions pour se suffire de quelques rafistolage au niveau du chef-lieu communal. 3, 45 milliards de centimes, c’est le montant de l’enveloppe budgétaire reçue par la commune dans le cadre des PCD 2007. Pas de quoi pavoiser puisque des communes rurales de moindre importance démographique ont eu droit à des budgets plus consistants.

Seule opération en direction de la jeunesse, l’achèvement des travaux du stade communal de Sidi Aïch, auquel sera consacrée la somme de 150 millions de centimes supplémentaires.

Les autres opérations inscrites seront circonscrites au niveau du chef-lieu : aménagement urbain, réalisation d’une esplanade, réfection d’un tronçon de route affaissée au quartier Timzeghra, achèvement de l’entrée ouest de la ville et enfin, étude et réhabilitation d’un nouveau siège pour l’APC.

Nacer Maouche

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