Seule la volonté pour promouvoir le village

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La région de Taregragt, relevant de la circonscription de Bordj Mira daïra de Darguina, subit de plein fouet les retombées catastrophiques de ses routes en ruines, sachant que la principale reliant la RN9 à la région de Bougaâ (Sétif) représente un véritable handicap pour les automobilistes.

En effet, bien que promu chemin de wilaya depuis des lustres, cet axe routier qui revêt une importance géographique capitale pour le développement de la région, connaît un état lamentable de vétusté et de ruine, les accotements ont subi l’érosion au fil des temps causée principalement par l’absence de caniveaux et le manque d’entretien, auquel s’ajoute son étroitesse. Des innombrables nids-de-poule semblent vouloir s’opposer farouchement à tout passage et à toute communication avec les régions limitrophes. Le revêtement de cette route, rendrait, à coup sûr, vie à cette vaste région sclérosée, une couche de goudron pourrait être l’atout qui aiderait à revaloriser cette étendue de plus de 50 km. C’est une des façons qui pourrait redonner vie à ces lieux lugubres et figés, où l’on continue à affronter les aléas de la nature avec un courage d’acier et dignité, la population reste l’otage d’une gestion sociale à revoir. Des investissements pourraient se faire de part et d’autre pour alléger l’action asphyxiante du chômage et la précarité sociale notamment dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage qui pourraient connaître un meilleur essor et combler, un tant soit peu, certains besoins et offrir des opportunités d’emploi. Avec l’aide de l’ANSEJ, et les possibilités de solliciter des prêts bancaires, la région pourrait sortir de cet oubli des plus meurtriers. L’équilibre mettrait des garde-fous à l’oisiveté et la délinquance qui frappe de plein fouet une jeunesse totalement livrée à elle-même. Les autorités devraient se battre bec et ongles pour opérer les changements escomptés. Aider cette commune à sortir de son enclavement, c’est lui donner sa chance de prendre son destin en mains et surtout aussi éviter l’exode rural massif d’une population à la recherche d’un lieu plus clément.

Rabah Zerrouk

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