Ces sorties à destination de la ville d’Azeffoun permettent à un grand nombre de garçons et de filles, âgés entre six et quinze-ans de se détendre et de goûter aux délices de la mer, ce qui les change un peu du train-train quotidien et de l’atmosphère étouffante des villages. Le bus de l’APC, loué par la Maison de jeunes, transporte à raison d’une fois par semaine une cinquantaine d’enfants dont certains découvrent pour la première fois les plaisirs de l’eau, sous la direction de Antar Aït Sai, animateur permanent à la Maison de jeunes, aidé dans sa tâche par cinq adhérents bénévoles, “Ils ont vécu des journées pleines puisqu’en plus du bonheur d’être à la plage, les enfants bénéficiaient d’un programme d’activités récréatives à même de leur éviter de se lasser”. Attirés par l’ambiance qui règne tout au long de la journée, à la plage ou durant le trajet, “certains enfants sont revenus à plusieurs reprises, pour profiter de ces sorties” nous dit Antar. Ainsi, les randonnées de ces “vacanciers d’un jour” commencent dès six heures trente du matin pour se terminer vers vingt heures, le moment où les parents viennent récupérer les plus jeunes. Quant au choix de la ville d’Azeffoun, il est dicté par les conditions offertes pour l’accueil des enfants tout en prenant en compte “la distance à parcourir qui ne doit pas les fatiguer”. Des parents qui ne peuvent se permettre de louer un taxi pour emmener leurs enfants à la plage affichent leur reconnaissance envers ceux qui l’ont fait à leur place. Par ailleurs, certains fonctionnaires retenus par nécessité de service, qui ne peuvent programmer leurs congés avant l’automne, ont trouvé là une chance inespérée de faire bénéficier leur progéniture de quelques jours de vacances. “Ce n’est pas toujours qu’on trouve des jeunes pour s’occuper de nos enfants pendant que nous travaillons” souligne un fonctionnaire. C’est environ cinquante filles et une centaine de garçons qui ont profité du programme estival de sorties organisé par l’ex-FAJ. La sixième et dernière “escapade” s’est déroulée il y a deux jours, au grand dam des enfants qui aimeraient que ces moments se prolongent indéfiniment. Mais comme on dit : “Même les meilleures choses ont une fin”.
A. O. T.