Le maire invite l’IGF à enquêter sur la gestion de l’APC d’Akbou

Partager

L’idée d’inviter l’IGF pour enquêter sur la gestion de l’APC d’Akbou a été lancée par le maire d’Ighram lors de la rencontre du mouvement associatif de la commune d’Akbou où il est intervenu en tant qu’habitant de la commune d’Akbou.

Pendant la tournée effectuée aux villages de la commune, au mois de septembre, pour la présentation de son bilan de 20 mois de gestion, le maire a relancé sa proposition et se disait disposé à recevoir cette institution à Ighram et qu’il le souhaite même. Cette proposition semble ne pas être du goût d’un élu FFS qui voit en cette démarche, une tentative du maire, d’obédience RCD, de récupérer à son profit le concept “transparence=bonne gouvernance”, d’autant plus que cette APC a été gérée par le FFS durant les deux mandats précédents.

Aussi, cet élu FFS, en l’occurrence Elhacen Bacha, a proposé d’inscrire “l’invitation de l’inspection des finances à l’ordre du jour de l’assemblée”. Ce qui fut fait. Pour le FFS et le RCD, cette invitation représente un enjeu politique majeur car à leurs yeux une telle démarche est un gage de transparence et de propreté ; pour le FLN, la chose semble insensée. En effet, estimant que la commune d’Ighram est pauvre et qu’il n’y aucun scandale qui pourrait justifier une telle proposition, l’élu FLN, Abdallah Bouda, premier maire de 1984 à 1990, a estimé que “ce n’est pas un honneur pour l’APC d’inviter cette institution”. Loin s’en faut. L’IGF est invitée officiellement à Ighram.

Notons que plusieurs vols ont eu lieu à Ighram et ils restent non élucidés.

Le dernier en date est la subtilisation du PC du service des eaux qui contient une copie du fichier des abonnés du service et une autre du fichier électoral. “Un phénomène inquiétant !”, avoue le maire. La commune s’attèle par ailleurs à dégager de nouvelles sources de financement en faisant agir en synergie les différents programmes de développement et en engageant pleinement les capacités de la commune. Ainsi, exposant le projet de la réalisation de revêtement de la route “Iharkan”, proposé pour approbation dans le cadre des plans communaux de développement (PCD) pour une enveloppe de 8 millions de dinars alors que la fiche technique établie par les services techniques s’élève à un montant d’environ 20 millions de dinars, l’APC engagera les moyens de la commune, notamment le parc roulant et recrutera de la main d’œuvre dans le cadre des CFI. “Cette manière de faire fera gagner à l’APC des sommes d’argent en mesure de dépasser, et de loin, les subventions allouées dans le cadre des PCD. Par voie de conséquence, l’APC réalisera un nombre de projet plus important que ce que permet un PCD”, assure le maire lors d’une assemblée tenue jeudi 4 novembre. A noter que les enveloppes budgétaires destinées au revêtement, entretien et restauration des routes ont eu la part du lion dans la répartition des PCD.

“Nous accordons la priorité aux routes, car ce sont elles la colonne vertébrale de tout développement”, nous dit Idir Isekoune, premier adjoint au maire. “Bientôt nous aurons terminé avec le revêtement de toutes les routes au niveau de toute la commune”, ajoute-t-il.

B. Sadi

Partager