En l’absence d’entretien des routes, une habitude qui a tendance a disparaître au fils des années, on ne peut que continuer à déplorer les dégâts sur les voies réhabilitées de surcroît à coup de milliards. A titre d’exemple, le tronçon de la RN 30, une route stratégique reliant une dizaine de communes du sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, connaît des dégradations dans plusieurs endroits, notamment dans les parties situées à proximité des centres urbains. En effet, losqu’il nous arrive de passer par Boghni ou Mechtras, le constat est le même à cause de l’état de la route devenue impraticable après avoir subi des détoriations, soit parce que des remises en l’état n’ont pas été effectuées suite à l’intervention des services de l’ADE pour réparer une fuite d’eau, mais aussi après la fin des travaux d’acheminement divers réseaux nécessitant la traversée de la route. Pour illustrer cette situation, deux endroits peuvent être cités : le premier à la sortie ouest de la ville de Boghni, où l’on enregistre une dégradation avancée de la chaussée étant donnée que les eaux pluviales ne trouvent pas leur cours habituel, en plus des retards de réfection de la chaussée. L’autre cas concerne la principale artère menant vers la rue des frères Zamoum, non encore réhabilitée d’un nouveau réseau d’évacuation des eaux pluviales. Plus loin encore, au chef-lieu de la commune de Mechtras la même situation a été établie, toujours à cause de l’état de la voie carrossable touchée par une certaine usure, du fait qu’il n’y a point de système d’évacuation d’eau au long du périmètre urbain. De ce fait, pour ne pas entraver la circulation routière, un plan doit être exécuté pour préserver en premier cette route stratégique et en même temps épargner aux usagers ces désagréments causés par le mauvais état de la route.
M. Haddadi