La chasse, un véritable fléau pour la biodiversité

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Bien que la période de chasse des animaux vivant à l’état sauvage, dénommés gibiers, soit clôturée conformément à la réglementation, certaines personnes continuent à s’adonner à cette pratique illégale, comme le braconnage, au niveau de la localité de Larbâa Nath Irathen.

En effet, de par sa proximité avec le parc national de Djurdjura, la région de Larbaâ Nath Irathen abrite une faune très riche (lapins, perdrix, lièvres, faucons, chacals, porcs-épics, vautours, grives, sangliesr et une multitude d’espèces d’oiseaux) qui attise la convoitise et les appétits de certaines personnes férues de ce vieux loisir, à telle enseigne que cela leur fait oublier qu’une réglementation de la chasse existe bel et bien en Algérie comme partout dans le monde. Ce qui n’est pas sans causer des dégâts considérables à la faune.

Il ne se passe pas un jour sans que les gardes forestiers, très actifs sur le terrain, ne trouvent des pièges (filets, tranchées, poisons…), posés à proximité des terriers de reproduction des animaux. Malheureusement, dans ces filets très nombreux gisent des femelles en gestation à certaines périodes où la chasse, sous toutes ses formes, est évidemment interdite.

« Bien évidement, le vrai dilemme n’est pas les chasseurs au tir qui posent problème mais plutôt, ces pièges de tous genres », dira un octogénaire d’Afensou, nos aïeux respectaient ces périodes de reproduction pour maintenir l’équilibre de la nature. Bien que nous manquions de tout, nous veillions à ce que tout le monde respecte ces périodes. Maintenant, rien de ces bonnes manières et reflexes ne subsiste, tout est anarchique. De plus même, les espèces menacées de disparition qui sont protégées ne sont pas épargnées. L’urgence est de faire respecter la loi sur la protection des animaux.

Youcef Ziad

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