Un point noir ignoré

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Une nouvelle avarie est survenue depuis plus d’un mois sur le réseau de transport du captage de la Source noire (Lainser Averkane) au lieu-dit Taqidount. Elle n’est toujours pas prise en charge. L’avarie en question est due à un écartement de la tuyauterie de la conduite de transport, en plein milieu de la chaussée et sur laquelle l’eau qui gicle avec force a provoqué un trou s’élargissant au fil du temps. En plus d’un intolérable gaspillage de l’eau potable, cette route secondaire d’Ighzer Bouzal, qui relie M’Chedallah à Saharidj via Ath Yevrahim, récemment rénovée, en prend un sérieux coup.

A signaler que cette avarie se reproduit au même endroit de manière régulière depuis plus de quatre ans sans que rien ne soit entrepris pour y mettre fin. Une autre avarie du même genre sur le même ouvrage, à 300 mètres en aval, a été réparée par l’équipe de l’ADE (un cas évoqué sur ces même colonnes, il y a trois mois) présente actuellement un sérieux danger pour les nombreux automobilistes à cause du trou provoqué par un engin des travaux publics, qui a été comblé avec de la terre laquelle s’est tassée après la fin des travaux.

Sa remise en bon état risque de prendre des mois si ce n’est des années. Cet endroit dangereux, situé entre deux virages, est signalé par des branchages en plein milieu de la chaussée. Notons que pendant ce temps, des agglomérations entières alimentées par ce captage sont, depuis plus d’une dizaine de jours, sans eau potable. C’est le cas du village Tamourt Ouzemour relevant de la commune de M’Chedallah.

Ces avaries en pleine chaussée, on les rencontre un peu partout à travers la circonscription de la daïra de M’Chedallah, ce qui ne semble déranger aucune autorité. Une situation dangereuse banalisée, comme la plupart des cas de détérioration et de délabrement des ouvrages d’utilité publique, tout secteurs confondus, dont les multiples répercutions négatives sur la vie quotidienne des citoyens ne sont plus à souligner.

Oulaid Soualah

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