À Bordj Okhriss, une daïra sise à l’extrême sud-est de la wilaya de Bouira, le réseau Internet et de téléphonie fixe, subit des perturbations et des coupures depuis le début de ce mois de juillet. Des coupures prolongées et à répétition d’Internet qui sont enregistrés particulièrement durant la période entre 16h et 23h, au grand dam des centaines abonnés. Ces derniers ne cessent d’exprimer leur mécontentement quant à cette situation mais aucune solution n’est proposée pour mettre un terme aux multiples désagréments.
«Les coupures intempestives de téléphone, d’Internet, qui ne sont jamais annoncées, et qui durent plus ou moins longtemps, nous rendent fous», dira un internaute de la région. «Dans mon quartier, il y a maintenant plus d’un mois que le réseau Internet est très perturbé. Pendant cette coupure, j’ai fait trois réclamations à l’agence commerciale d’Algérie Télécom. Les agents ne font qu’enregistrer ma réclamation», explique notre interlocuteur.
Par ailleurs, les usagers d’Internet se sont plaints des retards d’intervention du service technique d’Algérie Télécom. Selon-eux, l’agence commerciale de Bordj Okhriss ne dispose toujours pas de son propre service technique et d’intervention. Les techniciens de l’agence de Sour El Ghozlane, assurent l’entretien et les intervenions sur le réseau de cette daïra composée de trois communes. Des interventions qui se font souvent en retard, plus particulièrement au niveau des zones éloignées de cette daïra des hauts-plateaux: «En moyenne, les techniciens d’Algérie Télécom n’interviennent que trois jours après le signalement d’une panne sur le réseau. Nous comprenons les raisons de ce retard, car les techniciens s’occupent du grand réseau de Sour El Ghozlane et aussi du nôtre. L’implantation d’un service technique d’intervention au niveau de notre daïra devient plus qu’une urgence», ajoute un autre usager d’Internet.
Pour rappel, les habitants de Bordj Okhriss ont longtemps réclamé la dotation de leur daïra de tous les services publics à l’instar des autres daïras de la wilaya et ne veulent plus dépendre de Sour El Ghozlane. Mais les appels répétés de ces habitants n’ont pas trouvé une oreille attentive.
Massinissa A.