Le virus bloque en Chine une centaine de travailleurs de la pénétrante

Partager

Sitôt l’annonce de la réception d’ici la fin de l’année de la totalité du projet de la pénétrante autoroutière Béjaïa – Autoroute Est-Ouest faite par un chef de service à la Direction des travaux publics de la wilaya de Béjaïa (DTP), à savoir Abdelghani Zouaid, qu’un problème a surgi risquant de retarder cette échéance. En effet, on a appris d’un responsable exerçant sur les chantiers de cette pénétrante, précisément à la base de Semaoune, qu’environ une centaine de travailleurs chinois, partis pour les fêtes de fin d’année, ne sont pas encore rentrés au bercail.

Notre interlocuteur a justifié cela par le coronavirus, qui sévit en Chine depuis le mois de décembre dernier. C’est dire que leur retour n’est pas envisageable pour l’instant. Un déficit qui risque d’influer sur la cadence des travaux menés sur les différents chantiers de cette pénétrante autoroutière, laquelle accuse déjà un énorme retard. Dans ce sillage, le même responsable a annoncé la mise en branle, vers la fin de mars 2020, du tronçon reliant Amizour à Timezrit sur 10 km.

Il a ajouté, à propos des deux tunnels situés dans la localité de Sidi Aïch, qu’il «ne reste que 200 m à creuser sur un linéaire de 1600 m». Pour rappel, c’est le groupement d’entreprises sino-algérien (CRCC-SAPTA) qui est chargé des travaux des tunnels, lesquels ont enregistré un grand retard, au niveau de ce site qui sera prolongé jusqu’à la ville d’Amizour et permettra d’éviter la ville de Sidi Aïch. Une ville qui enregistre à longueur de journée des embouteillages monstres.

Pour rappel, les travaux de la pénétrante autoroutière, reliant la ville de Béjaïa à l’autoroute Est-Ouest, au niveau d’Ahnif, sur 100 km, confiés au groupement algéro-chinois composé de Sapta et CRCC, ont été lancés, en décembre 2013. Le montant initial avancé pour ce projet était de 101 milliards de DA. Cette pénétrante prend son départ au niveau de l’autoroute Est-Ouest, depuis la sortie n°24, dans la commune d’Ahnif (Bouira), et aboutit à Bejaïa à travers la vallée de la Soummam.

A. Hammouche

Partager