La sécheresse qui touche régulièrement de nombreuses régions du pays, constitue l’un des rares risques naturels. Ce dernier n’est pas encore pris en charge par les compagnies d’assurances en Algérie. Mis à part la sécheresse, presque tous le risques naturels sont couverts. Il y a lieu de noter que l’assurance de certains de ces risques est rendue obligatoire, et ce après le séisme de Boumerdès. A cet effet, le président de l’Union des assurances et réassurances (UAR), M Amar Latrous, a affirmé hier sur les ondes de la Radio nationale que «la décision d’inclure cet impondérable de la nature dans les produits offerts par le marché nationale des assurances semble prise par les autorités». Et d’ajouter que «les agriculteurs pourront à l’avenir se prémunir des aléas du ciel en souscrivant des contrats d’assurance sur la base de textes de lois qui sont actuellement en élaboration». En outre, le président de l’UAR n’a pas donné plus de détails en ce qui concerne, les modalités de l’introduction de ce nouveau produit et sur l’échéance de l’entrée en application des textes de lois dont il a fait part.
Par ailleurs, M. Latrous a tenu à rappeler que «les compagnies d’assurances n’aiment pas avoir affaire à des risques dictés par une obligation. Par contre, elles préfèrent que les gens souscrivent leur assurance de façon volontaire afin de protéger leur maison…».
A ce propos, M. Latrous a regretté le fait que «la promulgation en 2004 d’une loi rendant obligatoire l’assurance contre les catastrophes naturelles n’ait pas eu l’effet escompté auprès des citoyens», tout en précisant que «seul un taux de 10% a été enregistré par les différents assureurs activant sur le marché».
L’invité de la radio nationale a appelé les autorités et les compagnies d’assurances à faire le nécessaire en conseillant et en orientant les citoyens et en se montrant «agressif» dans les campagnes de sensibilisation.
L.O.