Des étudiants ferment le département de maths

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à l’université de Bouira et depuis le début de l’année universitaire, il ne se passe pratiquement pas une semaine, sans qu’une grève ne soit signalée.

Hier encore, le département de maths et informatique (M.I), a été de nouveau fermé par un groupe d’étudiants de deuxième année qui réclament la révision des délibérations finales de l’année universitaire 2018/2019.

Ces protestataires qui ont empêché les étudiants et les fonctionnaires, dès 08h du matin de rejoindre les salles et les amphithéâtres, ont assuré que ‘’des erreurs de calculs sont à déplorer dans les délibérations finales de l’administration’’. Ces étudiants s’estiment ‘’lésés et victimes’’ d’une erreur administrative et réclament l’intervention du doyen de leur faculté.

«Beaucoup d’étudiants de 2ème année doivent refaire l’année en raison de ces erreurs de calculs qui ont aussi engendré des problèmes d’orientation vers les spécialités. La semaine dernière et dès l’affichage de ces délibérations, nous avons alerté les responsables de notre département sur l’existence de certaines incohérences dans les P.V de délibérations, surtout dans la prise en compte des notes des unités fondamentales, mais malheureusement nous n’avons pas été entendus ! La seule solution pour qu’on accède à nos droits est la grève et la fermeture du département, dans l’espoir de voir l’intervention des responsables concernés», dira un étudiant rencontré hier matin sur place.

Il faut préciser enfin que ces mêmes délibérations ont déjà accusé un énorme retard, en raison des nombreuses grèves et actions de blocage entamées par les étudiants, au milieu de l’année dernière et au début de cette année.

Actuellement et selon des enseignants de ce département, seuls les étudiants de la 1ère année ont entamé les cours et les TD, alors que le reste des niveaux, n’a à ce jour, pas encore commencé les études. Cette nouvelle grève vient donc ajouter de l’huile sur le feu et complique davantage la situation. Les étudiants rencontrés hier, se disent désespérés et ne savent plus à quel saint se vouer, surtout qu’ils ont déjà adressé une lettre ouverte au ministre de l’Enseignement supérieur au mois de novembre dernier, mais sans grand résultat.

Oussama K.

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