Drame au… Petit paradis

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La localité d’Azeffoun, au nord de la wilaya de Tizi Ouzou, a été secouée, avant-hier, par un terrible drame qui s’est produit à la plage Petit paradis, dans la commune d’Aït Chafaa relevant de la daïra d’Azeffoun.

Trois jeunes adolescents ont trouvé la mort par noyade au niveau de la plage «Petit paradis» autorisée à la baignade. Une triste nouvelle qui s’est répandue telle une traînée de poudre, plongeant la population de toute la région dans la consternation.

Dans son communiqué, la Protection civile indique que c’est le 24 juin que ses plongeurs ont repêché les corps des trois adolescents. Le document indique également que la mer était très agitée, que le fanion était rouge et que la baignade était donc interdite.

Les trois victimes étaient âgées entre 15 et 16, toutes originaires du village Tizi N Tghidhet dans la commune de Yakouren. La Protection civile signale également qu’une dizaine d’autres jeunes âgés entre 15 et 20 ans ont été sauvés au même moment et au même endroit, tous originaires du même village (Tizi N Tlghidhet). Le bilan aurait pu être plus grave et la Protection civile appelle à la vigilance et au respect de ses conseils et consignes relatifs à la baignade.

Quand le drapeau est vert, la baignade est autorisée et surveillé et il n’y a pas de danger particulier. Quand le drapeau est orange, la baignade est surveillée mais dangereuse. Et lorsque le drapeau est rouge, la baignade est strictement interdite. La Protection civile rappelle les règles de base, comme celle de privilégier les plages autorisées et surveillées, respecter les plaques signalétiques sur les plages, se protéger du soleil, bien s’équiper, surveiller les enfants et adopter les bonnes habitudes.

Il est également recommandé de ne pas se baigner lorsqu’on se sent fatigué, d’entrer dans l’eau progressivement pour éviter l’hydrocution, ne pas se baigner après avoir mangé et nager là où on a pied ferme. De simples précautions à adopter qui peuvent éviter des drames, tel que celui qui vient de se produire au Petit paradis et qui a coûté la vie à trois jeunes adolescents.

Hocine T.

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