Remise de 13 autorisations de concession de terrains

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Treize arrêtés d’autorisation de concession de terrains au profit de jeunes investisseurs ont été remis, hier, par le wali Abdelhakim Chater, lors d’une cérémonie organisée à cet effet.

L’opération est la troisième de genre, où des investisseurs de la wilaya ont bénéficié, parfois après une longue attente, d’autorisations de concessions de terrain qui permettront de créer 518 postes d’emplois directs pour un total d’investissement équivalant à 260 milliards de centimes.

323 projets ont été agréés et validés dans la wilaya de Tizi-Ouzou, pour un total d’investissement égalant les 10 milliards de dinars, précisera le wali. Ces projets, qui sont en cours de réalisation pour certains et en cours de lancement pour d’autres, vont permettre de créer 18 800 postes d’emplois.

Les 13 investisseurs ayant bénéficié de cette dernière remise d’arrêtés de concession sont pour la majorité des jeunes. Le wali affirme à ce propos : «C’est dans le cadre de la politique de l’Etat qui préconise l’encouragement de l’investissement, notamment chez les jeunes».

La politique en question, ajoute le responsable, «permettra à ces jeunes de se prendre en charge, de créer de la richesse et de contribuer à la relance de la dynamique économique dans la wilaya». Pour ce qui est de la nature des projets validés par le wali, l’on notera entre autres :

-Fabrication et transformation industrielle de verre dans la zone industrielle de Tadmaït pour un montant de 208 millions de DA ; -Production de produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques à la zone industrielle de Boudjima pour 95 millions de DA ;

-Un établissement hospitalier spécialisé en chirurgie esthétique et sportive pour 12 millions de DA à Tamda ; -Un village touristique à Aboudid à Larbaâ Nath Irathen.

Concernant le registre de l’assainissement du foncier industriel, le wali souligne : «On commencera à demander des comptes aux investisseurs à partir du dernier document qui leur sera délivré par l’Etat, à savoir le permis de construction.

Si l’investisseur ne passe pas à la réalisation à partir de là, on lui donne un délai, puis on passe aux mises en demeure. Cas échéant, on finira par lui retirer l’autorisation et l’octroyer à d’autres investisseurs plus aptes et plus volontaires».

«L’opération de l’assainissement du foncier industriel est toujours en cours», rassure encore le wali, en appelant les investisseurs qui rencontrent des problèmes à se présenter au guichet unique au niveau de son cabinet, pour exposer leurs préoccupations.

Kamela Haddoum.

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