Djamel Boufatis, un défenseur de charme

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Djamel ne cesse de s’avérer et de s’illustrer comme un détenteur magique des clefs de la défense. Dans ce “carré“ son fief, notre stoppeur a la particularité de ne laisser le moindre adversaire lui subtiliser la balle tant il y veille en maître. Son entraîneur, Chérif Zerrouki, le met parfois au poste n° 2 de la défense. Là aussi, Djamel apportait tout son concours à son camarade le plus proche, à savoir le gardien des bois. En arrière latéral (poste 3) ou au centre défensif des postes 4 ou de 5 (comme stoppeur ou libéro) mais aussi un peu en avant dans la remise des balles en milieu, au poste 6, notre défenseur a la particularité d’opérer un “mariage“ stricte avec tout attaquant. Ces facilités qu’il a à jouer dans cet “alentour” avec l’usage de de son pied droit comme de son pied gauche sont des qualités typiques pour lui. Détente et souplesse dans le jeu de la tête font de lui également un défenseur complet. “C’est normal”, dirait-on, quand on sait que Djamel Boufatis est le produit pur de la JS Kabylie avant d’atterrir au club de sa ville natale. Après avoir fait preuve de son talent à l’USMDBK, Djamel fera encore école à la JSK, notamment chez les minimes, puis avec les cadets et ensuite au sein des juniors. Avec les cadets de la JSK, Djamel Boufatis remportera une mémorable coupe d’Algérie dans les années 90, coupe qu’il gagna avec son équipe au stade 5 Juillet contre le prestigieux Mouloudia d’Alger. Djamel Boufatis sera particulièrement marqué durant son passage au sein du majestueux club du Djurdjura par l’éducation de plusieurs entraîneurs : Smaïli, Akli Belaïd, Bahloul, etc. Sollicité par l’équipe espoirs de sa ville natale, l’USMDBK, Djamel fera un retour au bercail pour une saison (2000/2001). Il jouera ensuite une autre saison avec les seniors de la JS Bordj Menaiel (2001/02), avant de revenir à l’USMDBK où il fera sensation au poste de stoppeur (4). La crise ayant secoué sensiblement ce club durant les saisons 2002 à 2006 le contraignit à signer chez la JS Boukhalfa sous la houlette d’Akli Belaïd, un de ses anciens coachs, et autres enfants du club tels les frères Bouchakour, dirigeants du club, «au sein duquel j’ai retrouvé tout le sérieux du monde, tant avec les dirigeants qu’avec les joueurs, ainsi qu’avec notre actuel entraîneur, Chérif Zerrouki, un jeune coach qui maîtrise parfaitement son métier», dira l’enfant de l’ex-Mirabeau qui ambitionne de jouer cette saison avec la JSB les premiers rôles en vue d’accéder en division nationale en 2009, d’autant plus que la JSB est à 90% de composante juniors. L’ambitieux stoppeur a le rêve pourquoi pas ? de jouer pour l’accession en division supérieure. A la JS Boukhalfa «je suis très bien avec de véritables hommes du football, qui font un travail remarquable au sein de notre groupe», ajoute encore notre stoppeur.

B. Antar

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