Une vague de protestation risque de plonger plusieurs secteurs de la fonction publique dans la paralysie. Le syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) s’implique à son tour dans la contestation sociale populaire contre le système en place. Ce syndicat a décidé d’enclencher une grève générale de deux jours, les 29 et 30 avril prochain.
Ce mouvement de protestation qui est en signe de soutien au mouvement populaire devrait toucher l’ensemble des secteurs d’activités relevant de l’administration publique, lit-on dans le communiqué du SNAPAP. Cette entité syndicale a affiché sa disponibilité «à s’engager par tous les moyens pacifiques pour soutenir le peuple jusqu’à satisfaction totale de ses revendications», ajoute la même source.
Le syndicat en question a, en outre, affiché son appui et son soutien aux revendications légitimes portées par la voix du peuple. Tout en appelant le peuple à se mobiliser autour de l’armée nationale populaire (ANP), le SNAPAP rejette toutes ingérences étrangères dans les affaires internes de l’Algérie. Aussi, cette organisation syndicale appelle les travailleurs à se mobiliser pour faire réussir cette action de protestation ainsi que de poursuivre le mouvement populaire et de garder son caractère pacifique jusqu’à faire valoir les revendications du peuple algérien.
Il convient de rappeler, en outre, que les fédérations affiliées au SNAPAP, notamment celles des communes, ont entamé, les semaines dernières, des actions de contestation à travers plusieurs wilayas, telles que Tizi-Ouzou, Bouira et Béjaïa, pour soutenir le mouvement populaire. Les travailleurs des communes avaient observé une grève cyclique de trois jours renouvelables chaque semaine (lundi, mardi et mercredi), et ont décidé, faut-il le rappeler, de boycotter la révision des listes électorales, ainsi que l’élection présidentielle prévue le 4 juillet prochain.
L. O. CH.