Violence routière : le pneu tue, blesse

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Par Ali BOUDJELIL

Puisqu’on est nés pour mourir avec ou sans carte Chifa, le plus sage serait de prolonger la vie en respectant son hygiène de vie et le code de la route pour s’éteindre comme le laboureur, entouré de ses enfants. Tout simplement parce que se réveiller en forme et se retrouver inanimé ou ensanglanté sur une voie à grande circulation, pour avoir appuyé un peu trop sur l’accélérateur, été diverti par un appel téléphonique ou négligé de vérifier ses freins, c’est mourir bêtement. Qui pourrait mettre fin à cette hécatombe et éradiquer le terrorisme routier ? Les responsables sont connus de tous.

Le non-respect du code de la route, qui n’a pas omis même de parler de la chaussé glissante et du soleil qui éblouit les matins et les soirs, est l’une des principales causes des drames qui plongent dans le deuil familles et villages, car la signalisation routière ne s’adresse nullement aux aveugles. La physique est mise à contribution pour que le virage diminue de sa dangerosité pour peu que l’ingénieur l’applique s’il ne veut pas avoir sur la conscience les dizaines de morts et de handicapés à vie dus à sa négligence. Le constructeur automobile se doit de veiller à placer dans le véhicule qu’il vend à des êtres humains, où qu’ils vivent, les pneus et les pièces qui sécurisent.

Et le jour où le conducteur remerciera le policier qui le verbalise, au lieu de lui demander pardon de toutes ses forces, et s’acquittera tranquillement des frais de son amende sans chercher à quêter une intervention, le plaisir de conduire reprendra toute sa valeur. Arriver ou rentrer avec un peu de retard chez soi pour entendre ses enfants chanter ou laisser des orphelins pleureurs n’est pas un choix difficile à faire. La route ne doit pas tuer mais mener aux rendez-vous qu’on a avec les proches, le travail et aux beaux endroits que nous offre la nature, comme forêts, montagnes enneigées, plages et lacs. En somme, là où il fait bon vivre.

A. B.

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