Pour le visiteur qui se hasarde à parcourir les ruelles de l’ancien quartier populaire « Château d’eau ouest » de la ville de Bouira remarquera l’état de déchéance avancée dans lequel elles se trouvent. Les rues Mohamed Dechoune, El Istiqlal et la rue de la Palestine, n’ont plus que leurs noms qui les mettent en valeur, parce que dans la vie de tous les jours, c’est un décor navrant qu’elles offrent à la vue. La chaussée est complètement dégradée, avec ces crevasses énormes qui se transforment en flaques d’eau en hiver. Quant les habitants du quartier se plaignent de cela, les services communaux envoient des agents pour colmater ces crevasses et autres trous avec du sable et un peu de gravier, ce qui en réalité s’assimile au bricolage, car il faudrait effectuer des travaux de bitumage, plus soutenus que ce colmatage qui ne tient pas longtemps et s’abîme dès que les premières pluies s’abattent. Au niveau de quelques endroits des ruelles citées, nous constatons que l’éclairage public fait défaut, le peu de lampadaires existants n’arrive pas à éclairer tous les espaces des rues. A tel point qu’il n’est pas recommandé de se hasarder par ses ruelles à la tombée de la nuit.
Les résidents du quartier souhaitent que les services communaux, et autres concernés directement par le problème, pensent à remédier à cette carence. « Les canalisations du réseaux d’AEP sont anciennes et défectueuses », ont fait savoir les citoyens du quartier «Château d’eau ouest ».
Les réseaux d’assainissement, aussi, subissent des altérations de par leur ancienneté et il arrive que l’on aperçoive un égout qui éclate et qui se déverse à même la voie publique, avec les déplorables conséquences qui en résultent, notamment les mauvaises odeurs qui en émanent et les risques dus au manque d’hygiène. En somme, le quartier « Château d’eau ouest » dont les rues et ruelles se croisent de manière hybride, requiert un plan urbain de réhabilitation bien étudié pour cette partie de la vieille ville.
Fahem H

