La Dépêche de Kabylie : La tuberculose, cette ancienne pathologie, continue à faire des morts en Algérie ?
Professeur A. Aberkane : Hélas oui, car parfois, les antibiotiques ne font aucun effet sur certaines tuberculoses.
Est-ce dû au manque de moyens?
Nous disposons, actuellement, de beaucoup plus de moyens, tant humains que matériels, et s’il y a stagnation, il faut chercher le maillon faible. Il faut à tout prix continuer le programme de lutte et le parfaire.
L’Algérie régresse, apparemment, dans le secteur de la santé contrairement à nos voisins de Tunisie, d’ailleurs beaucoup d’Algériens y vont pour se soigner….
Pour des traitements tertiaires oui, et encore, en Tunisie tout se paye ! Ce qui n’est pas le cas en Algérie où la médecine est gratuite. En outre, c’est vrai que nous n’avons pas su adapter notre système hospitalier aux besoins du citoyen et c’est pour ça que les pouvoirs publics parlent actuellement de réforme hospitalière.
Propos recueillis par A. G.